L’ultimatum donné aux acteurs de la vente de l’essence frelatée communément appelée ‘’l’essence kpayo’’ est arrivé à expiration depuis le dimanche 13 septembre 2020. Une descente effectuée dans quelques communes et localités des départements de l’Ouémé et du plateau a permis de mieux apprécier et d’avoir une idée claire de la mise en œuvre et l’application de cette décision du ministère du cadre de vie.
Depuis lundi 14 septembre 2020, il n’est plus permis à aucun vendeur d'essence "Kpayo" de livrer ce produit hautement inflammable aux abords des voies dans les départements de l’Ouémé et du Plateau. Ils sont priés de libérer ces emprises publiques où ils exerçaient avec tous les risques auxquels ils sont exposés et dégâts causés chaque jour que Dieu fait. Cette décision du gouvernement qui dénote de sa volonté de libérer les emprises du domaine public vise aussi à parer au plus pressé lorsqu’on voit le cortège des dégâts causés sur toute l’étendue du territoire national par ce produit hautement dangereux. S’il n'est plus à démontrer que les grandes artères de la ville de Porto-Novo et de plusieurs autres communes voisines, des villages et hameaux des départements de l’Ouémé et du Plateau sont pris d'assaut par les vendeurs d'essence de contrebande ; il faut tout de même signaler que cette situation cause d’énormes préjudices, de désagréments à la circulation et au réseau routier, mais aussi, sabote les efforts de développement fournis par le gouvernement de la Rupture en vue de rendre attrayante et moderne les villes et autres localités de notre pays. Donc pour lutter contre ce phénomène d'occupation anarchique des abords des grandes voies, le Ministère du Cadre de vie à lancer depuis peu l'opération de libération des passages piétons, des voies et artères.
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Dans le département de l'Ouémé et plus précisément dans la ville de Porto-Novo, selon la feuille de route établie par le Directeur Départemental de la Police Républicaine, le commissaire divisionnaire Édouard Zankran, bras exécuteur de cette décision ; pour une organisation efficace et une mise en œuvre apaisée de cette décision, tous les Commissaires d'arrondissement sous sa tutelle sont invités à sensibiliser les vendeurs d'essence de contrebande installés le long des corridors à regagner les Voies orientées Nord-Sud, (V. O. N. S.) au plus tard ce dimanche 13 septembre 2020. Passé ce délai, tous ceux qui vont s'entêter, à partir du lundi 14 septembre 2020, verront leurs étalages détruits et toutes leurs bouteilles cassées par la police, seule détentrice de l'exercice de la violence légale et légitime. Pour joindre l’acte à la parole, il est loisible de constater depuis ce lundi 14 septembre 2020, des éléments de la police républicaine encadrés par les commissaires d’arrondissements descendre sur le terrain pour constater le respect de cette décision par les acteurs de la vente de ce liquide inflammable. A Houinta, Djèrègbé dans la commune de Sèmè Podji, comme à Guévié en passant par Houinmè, Agbokou, tokpota Ouando, Attakè, St Pierre et Paul dans la commune de Porto-Novo, le constat était le même pour cette première journée de la répression. Une sensibilisation douce, pas de brutalité, mais avec un ton ferme pour amener ces vendeurs à se conformer à cette décision. On pouvait aussi observer la débandade au niveau de certains acteurs de cette contrebande à l’approche des peack-up de la police républicaine. S’il est vrai que par endroit certains jeunes policiers bouillant ont tenté de semer des casses pour faire respecter la loi, il faut signaler que leurs supérieurs hiérarchiques en l’occurrence les commissaires d’arrondissement qui conduisaient la troupe n’ont hésité toutes les fois que cela s’avérait nécessaire de les calmer et sensibiliser une dernière fois ces vendeurs têtus qui désormais sont sommés de rentrer dans les VONS pour l’exercice de cette activité.