Le présidium lors de la déclaration de presse pour la prise en charge des Pvvi
Le Centre de réflexions et d’actions, de développement intégré et de solidarité (CeradisOng) et l’Alliance nationale pour la santé (Ans) ont donné hier, mercredi 10 août 2016, une conférence sur la thématique : « Dysfonctionnements relevés par l’Observatoire de veille pour l’accès aux services de santé en matière de Sida (Ovas) : contributions de la société civile ». En somme, ces Organisations de la société civile ont fait des propositions pour une meilleure prise en charge des personnes vivant avec le Vih/Sida.
Accès aux services de santé en matière de Vih/Sida
Ceradis Ong et l’Ans œuvrent pour le bien-être des populations béninoises
Le Centre de réflexions et d’actions, de développement intégré et de solidarité (CeradisOng) et l’Alliance nationale pour la santé (Ans) ont donné hier, mercredi 10 août 2016, une conférence sur la thématique : « Dysfonctionnements relevés par l’Observatoire de veille pour l’accès aux services de santé en matière de Sida (Ovas) : contributions de la société civile ». En somme, ces Organisations de la société civile ont fait des propositions pour une meilleure prise en charge des personnes vivant avec le Vih/Sida.
Cette rencontre avec les hommes des médias vise essentiellement à attirer une fois encore l’attention des décideurs sur les efforts supplémentaires qu’il convient de mener pour une amélioration de la qualité de la prise en charge de personnes vivant avec le Vih/Sida. A en croire le Coordonnateur de l’Ans, Arsène Adiffon, l’une des stratégies de riposte au Vih est la suppression de la Charge virale (Cv) chez toutes les Pvvih sous Anti rétroviraux (Arv) afin de mettre fin à l’épidémie d’ici l’an 2030. « Il importe alors de mettre la majorité des Pvvih sous Arv afin d’atteindre l’objectif des 90 90 90 de l’Onu Sida. Arsène Adiffon a ensuite précisé que le faible taux de réalisation de la charge virale est causé entre autres par la non-disponibilité de l’appareil de numération des lymphocytes CD4 dans certains départements, la non-accessibilité des patients à la charge virale, la pénurie d’agents qualifiés sur certains sites et enfin l’insuffisance d’informations à l’endroit des acteurs de sites. Face à ce tableau quelque peu sombre, l’Ans en appelle au sens de responsabilité de tous les acteurs, mais bien évidemment de l’état en premier, afin qu’ils redoublent d’effort pour plus de résultats.
Renchérissant ses propos, le Directeur exécutif de Ceradis Ong, Nourou Adjibadé, a présenté la photographie de l’état actuel de la prise en charge médicale des Pv vih. A ses dires, 79 000 Béninois sont actuellement séropositifs et ignorent leur statut selon les projections faites par le Programme national de lutte contre le Sida (Pnls). Il a ensuite indiqué que suivant les données recueillies par l’Ovas que la majorité des patients des sites de prise en charge éprouvent d’énormes difficultés pour accéder à l’examen. Il en veut pour preuve le non-fonctionnement de l’appareil de numération des lymphocytes CD4 dans les hôpitaux de zone de Dassa, Boko et de Kétou depuis des mois. Il en est de même dans les Centres hospitaliers départementaux de Natitingou, Parakou et de Lokossa etc. Ne pouvant pas rester insensibles à cet état de choses, Nourou Adjibabé propose au gouvernement de prendre non seulement toutes les mesures idoines pour permettre une absorption de ressources mais aussi un suivi rigoureux des conclusions de l’atelier qu’il a organisé en janvier 2016 avec l’appui du Fm et qui ont permis d’adresser les facteurs liés à la faible absorption au niveau des programmes. « Ces différentes propositions permettront sans nul doute de disposer des ressources pour assurer la formation des techniciens et la maintenance des appareils pour le bonheur des malades », a-t-il conclu.