La Directrice du Centre des œuvres universitaires et sociales d'Abomey-Calavi sous l'impulsion de la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique madame Eléonore Yayi a organisé des journées d'échanges sur la prévention des conflits en milieu universitaire. C'était ce mardi à l'Unstim d'Abomey que les réflexions pendant ce triduum autour duquel les préalables d'une paix durables seront trouvés, ont été lancées. C'était en présence de plusieurs personnalités dont notamment la représentante de la ministre et la 2ème Adjointe au maire d'Abomey....
Mobilisés autour de ces journées d'échanges sur la prévention des conflits en milieu universitaire, les différentes organisations estudiantines les plus représentatives ont répondu favorablement à l'invitation et prennent une part active aux activités. Donc son mot de bienvenue, Alexis Salifou, Président de la Fédération des étudiants de l'université nationale des sciences techniques, ingénieries et mathématiques (Feunstim) d'Abomey a salué cette noble et constructive démarche des autorités en initiant une telle activité et qui vient à point nommé. En montrant le rôle combien déterminant de la paix, Alexis Salifou s'est engagé à adopter et privilégier la paix car, pour lui " la paix n'est pas un mot mais un comportement".
En effet, cette activité regroupe les membres des bureaux des organisations estudiantines de l'Uac (Fneb et Unseb), de l'Unstim (Feunstim et Feua) de l'Una représentée par l'Uneta. Pour la Directrice du Centre des œuvres universitaires et sociales d'Abomey-Calavi madame Ghislaine Fagbohoun, cet atelier marque le point de départ d'une nouvelle ère des relations en faisant du dialogue le maître-mot des revendications des organisations estudiantines. "Au cours de ces travaux, des réflexions seront menées en vue de l'instauration d'un cadre de concertation entre étudiants et autorités pour l'atteinte des objectifs tels que la vulgarisation des textes réglementaires qui régissent les relations entre l'administration et les organisations estudiantines ; l'échange sur les droits et devoirs des étudiants vis-à-vis de l'administration ; l'information aux étudiants sur les techniques de négociation et la culture de la non-violence..., a rappelé l'autorité du Cous-Ac. Ce qui permettra donc à la communauté universitaire de sortir vainqueur de ces assisses dont le mérite est de placer chaque acteur devant ses responsabilités et devant l'histoire.
Conscientisant les étudiants à travers des conseils, dame, Laurentine Adossou Daho, 2ème Adjointe au Maire, représentant le Maire d'Abomey, " il faut toujours être dans une démarche permanament consensuelle de négociation". " Mieux, l'autorité communale invite-t-elle les étudiants à mettre les pas dans les pas de leurs aînés conscients".
A en croire madame Armèle Ahlinvi Gayet, Conseillère technique au suivi des réformes et projets représentant la ministre de l'enseignement supérieur madame Eléonore Yayi, les campus universitaires au-delà de leur vocation de hauts lieux d'apprentissage du savoir, doivent être aussi ceux du savoir-vivre et du savoir-être et des centres d'excellence. Mais jamais, ces lieux ne doivent dérailler pour constituer des champs d'expérimentation et des zones de non-droits. Et c'est ce qui a motivé le Gouvernement à suspendre les organisations estudiantines en 2016 pour ramener les universités à leur mission première et poser les nouvelles bases d'une collaboration responsable et bénéfique pour tous. D'où, la prise du décret N° 2017-485 du 2 octobre 2017 définissant les modalités de collaboration des organisations estudiantines avec l'Etat et les autorités des universités publiques en République du Bénin et l'arrêté N° 2020-059/MESRS/MEF/DC/SGM/DAF/COUS-AC/COUS-P/R-UAC/R-UP/R-UNA/R-UNSTIM/SA/028SSG19 du 11 février 2020 portant modalités de l'aide de l'Etat aux organisations estudiantines représentatives. Elle se veut, un nouveau type d'étudiants responsables. Tout en les invitant à une participation active, la CT-SRP espère un nouvel envol caractérisé par la primauté du dialogue sur l'exercice aveugle de la violence.