En prélude à la célébration officielle du cinquantenaire de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac) prévue pour le 17 décembre 2020, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan a officiellement lancé les manifestions. C’était le vendredi dernier, à l'amphi Idriss Deby, en présence des ministres du gouvernement, d’anciens ministres, députés et des acteurs monde universitaire.
Novembre 1970, novembre 2020! L’Uac a 50 ans d’existence. Les manifestations officielles entrant dans le cadre du demi-siècle de vie de l’Université d’Abomey-Calavi sont lancées. En effet, ce haut lieu de savoir créé en 1970 sous le nom de l’Université de Danhomy est devenu en 1975, Université nationale du Bénin (Unb). Ayant pris son nouveau nom Université d’Abomey-Calavi en 2001 avec la création de l’Université de Parakou, deuxième université publique, l’Uac a contribué à la formation des élites pour le développement de l’Afrique et du monde. Cette noce d’or sera meublée de plusieurs activités le symposium, des tables rondes, des témoignages, des animations culturelles, des jeux et des loisirs seront organisés ou meublés. Ainsi, dans son allocution, le Recteur de l’Uac, Maxime da Cruz a fait le bilan à mi-parcours des activités menées durant les 50 ans de vie de sa structure. C’est alors qu’il met en relief : la mise à la disposition de l’administration béninoise et de la sous-région des ressources humaines de qualité, le mis au point des innovations matérielles et immatérielles pour le développement du Bénin, la promotion des enseignants chercheurs aux différents grades du Cames, l’accompagnement à l’insertion professionnelle des étudiants et étudiantes à travers le service des volontaires et la fondation Uac et Start up Valley. Il a également énuméré la diversification des accords de coopération internationale et internationale, le rayonnement de l’Uac sur le plan international caractérisé par des prix d’excellence qu’elle a reçus et qui sont des illustrations de la qualité des recherches et des formations qu’elle propose.
Pour sa part, la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan ans une dynamique de voir l’Uac qui se veut plus réaliser des impacts positifs et durables et véritablement au service du développement, a exhorté les universitaires quelle que soit leur position à tenir grand compte des exigences et défis du monde actuel. Autrement, qu’ils soient en phase avec les réalités actuelles. Et ce pour au moins pour les prochaines 50 années «Les manifestations de ce cinquantenaire doivent permettre aux universitaires et acteurs de l’Uac de passer avec succès, l’étape de la transfiguration avant, afin de retrouver au bout du processus de la renaissance ces nouveaux (…) d’une université moderne encrée dans le contexte socio culturel et économique béninois plus ouverte sur le monde à la conquête (…) elle se lance sans trêve. Ce faisant les acteurs garderont en permanence à l’esprit l’impact de leurs produits formés », a-t-elle martelé. En illustrant son allocution de citations remplies de sens, la ministre a fait savoir que cette sentence revêtue du sceau de l’interprétation et de l’engagement devrait donc alimenter les cours signés de la formation universitaire adaptés aux besoins actuels et au type de Béninois dont le monde a besoin.