Adidjatou Mathys échangeant avec les femmes bénéficiaires des microcrédits
En prélude aux tournées de sensibilisation prévues pour septembre prochain, le ministre du travail, de la fonction publique et des affaires sociales, Adidjatou Mathys a pris langue dans la soirée d’hier, jeudi 11 août 2016, avec le Réseau national des bénéficiaires des microcrédits aux plus pauvres (Rénab/Mcpp). Il a été question pour l’autorité de rassurer les femmes bénéficiaires desdits microcrédits de la relance des activités du secteur de la mircofinance dans les tout prochains jours.
Cette rencontre vise entre autres à prendre contact avec les membres du Rénab/Mcpp ; s’enquérir de l’état de fonctionnement du Réseau national des bénéficiaires du Mcpp et des dispositions relatives au renouvellement des bureaux ; sensibiliser les membres du bureau sur la nécessité de rembourser à bonne date et enfin annoncer la tournée de la ministre en charge de la microfinance dans certaines localités. Souhaitant la bienvenue à ses hôtes venus des différents départements, la Directrice du Fonds national de la micorfinance (Fnm), Denise Atioukpè a salué cette initiative qui prouve combien de fois, l’autorité accorde du prix au secteur de la microfinance. A l’en croire, le Rénab/Mcpp créé en 2009, a pour mission de favoriser la solidarité et l’entraide mutuelle entre les membres, de promouvoir l’éducation économique et sociale de ses membres et enfin d’œuvrer pour la pérennisation du programme. A sa suite, la 1ère Vice-présidente du Rénab/Mcpp a indiqué que les microcrédits aux plus pauvres allant de 30.000 à 1.000.000 Fcfa, jouent un grand rôle pour le développement de la femme au Bénin. Raison pour laquelle, elle a déploré le fait qu’avec l’arrivée du régime de la rupture, les femmes n’ont plus ces crédits et ne savent plus à quel saint se vouer. Bibata Rouga a donc plaidé pour la mise à disposition des fonds aux couches démunies.
Prenant la parole, le ministre en charge de la microfinance, Adidjatou Mathys a souligné que rien ne peut se faire sans les femmes dans la société. « Elles aident leurs conjoints dans les dépenses du ménage », a-t-elle martelé. Conscient de cet état de chose, Adidjatou Mathys a, au nom du gouvernement, rassuré les femmes bénéficiaires qu’il ne peut jamais mettre fin aux microcrédits. Toutefois, elle a précisé que la suspension provisoire des activités vise à faire le bilan des 10 ans de la microfinance afin de trouver des solutions aux difficultés qui ont pour noms : le non remboursement des crédits par les bénéficiaires, la politique dans l’octroi des microcrédits aux partisans etc. « N’ayez aucune crainte mes chères femmes. Nous voulons repartir sur de bons pieds. Les activités du secteur de la microfinance reprendront dans les tout prochains jours pour le bonheur de toutes les femmes », a-t-elle conclu.