Le Forum économique de la Diaspora pour l'industrialisation de l'Afrique (Fedia) invite l’Afrique par l’entremise de ses filles, fils et décideurs à s’industrialiser pour exister dans la mondialisation et la globalisation de l'économie. C’est le Président du comité d’organisation, Marx Tomety qui l’a fait savoir ce jeudi 19 novembre lors du lancement des travaux de la 1ère du Fedia 2020 à Cotonou. Cette rencontre internationale a pour objectif est de faire de l'Afrique, un continent capable de transformer 80℅ de ces matières premières en produit fini à l'horizon 2030 et une puissance industrielle à l'horizon 2035.
‘’Le potentiel énergétique de l’Afrique : quelles sources d’énergies pour son industrialisation ? Le rôle de la diaspora dans l’industrialisation de l’Afrique ; Le financement de l’industrialisation de l’Afrique ?, et Le modèle de l’industrialisation africaine : Mythe ou réalité ?’’ Sont les thématiques autour desquelles la première édition du Forum économique de la Diaspora pour l'industrialisation de l'Afrique (Fedia) 2020 s’articuleront les travaux sur trois jours (19 au 21 novembre 2020). En effet, dans son discours, après avoir rendu hommage à son feu Père qui a quitté cette terre le 20 novembre 2019, Marx Tomety, président du comité d’organisation, a d’abord brièvement précisé le contexte de la naissance du Fedia. Ainsi, selon lui, le Fedia est créé pour réunir toutes les forces vives de l’Afrique pour penser l'industrialisation du continent. Et ce, pour s’imposer et résister au concept de la globalisation et de la mondialisation de l’économie qui, pour lui est une invention, une nouvelle jungle dans laquelle les grandes puissances essayent d’écraser les pays en voie de développement, à travers des accords bilatéraux par-ci, et multilatéraux par-là. Comme quoi, dira-t-il cette nouvelle dynamique impose à ces pays faibles une nouvelle façon économique pour leur réel développement en l’espèce. Ensuite, M. Marx Tomety, ayant foi en l’avenir et comptant sur les énormes potentialités ou atouts naturels et humains du continent, déclare: «L’heure du réveil a sonné et l’Afrique doit penser à son industrialisation. L’Afrique doit compter sur la qualité de ses ressources humaines pour se développer. Le Forum économique de la diaspora pour l’industrialisation de l’Afrique», après avoir martelé que la conscience des africains est interpellée. Car, selon lui, pour exister dans la mondialisation et la globalisation de l'économie, il faut s’industrialiser. Et c’est justement, regrette-t-il, ce que les grandes nations ont très tôt compris quand l’Afrique était dans son profond sommeil et est à la traine. Plus loin, le président du comité d’organisation précise que Fedia, est un événement annuel qui réunira les hommes et les femmes d'affaires installés sur le continent, la diaspora africaine et les dirigeants africains pour trouver les voies et moyens par lesquels, l'Afrique parviendra à l'industrialisation. C’est alors qu’il rassure que ce Fedia n'est pas un forum de plus ni de plus mais plutôt une recherche constante de solutions à l'industrialisation de l'Afrique. Il a enfin, lancé un vibrant appel à toutes les filles et filles du continent et aux les participants du forum à apporter leur contribution aussi modeste que ce soit pour l’élaboration du plan stratégique adapter aux réalités du continent africain.
Pour Alfred Idohou, Secrétaire général du Haut conseil des Béninois de l’extérieur, a salué les efforts du gouvernement Talon et rappelle leur rôle en l’espèce. «Nous saluons le leadership du président Talon pour la dématérialisation de l’administration. Nous devons être des partenaires privilégiés du gouvernement à travers des projets structurants et participer efficacement au développement de notre pays», a-t-il fait savoir.
Le représentant du Président de l’Assemblée nationale a, pour sa part promis, l’accompagnement de la représentation nationale à chaque fois qu’elle est sollicitée par Fedia pour ses activités. Il a également évoqué l’assainissement du climat des affaires sous la rupture, même si l’impact selon n’est pas encore perceptible et senti dans les paniers de la ménagère.