Le médiateur de la République était également lundi 23 novembre dernier devant la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale. Exercice au cours duquel, il a sollicité l’appui des députés pour l’augmentation de la prévision budgétaire de son institution. Pour le Médiateur de la République, le budget alloué à l’institution qu’il dirige tourne depuis quelques années tourne autour de 400 millions Fcfa. Celui de 2021 ne fait pas l’exception et donc apparait insuffisant pour satisfaire pleinement les attentes. Raison pour laquelle, Joseph Gnonlonfoun sollicite l’intervention des députés auprès du Gouvernement pour que le budget 2021 du Médiateur de la République soit revu à la hausse. « … Nous avons sollicité de l’Assemblée nationale qu’elle nous aide à obtenir de l’Etat qu’on s’intéresse beaucoup plus à ce budget là pour nous permettre d’être plus souvent au contact de la population pour les aider dans le règlement des problèmes de gouvernance, pour des problèmes de citoyens qui ont maille à partie avec l’administration. » A confié à la presse parlementaire, Joseph Gnonlonfoun, Médiateur de la République juste après avoir exposé à la Commission budgétaire de l’Assemblée nationale, à quoi servent les ressources que l’Etat alloue à son institution chaque année.
“…Je me dois de remercier les députés parce que d’après ce que j’ai reçu comme information, ils ont travaillé toute la journée. Je les remercie de s’être consacré au Médiateur de la République. Ils nous posé des questions, mais avant, je leur dis ce que nous faisons. Les audiences foraines, le secours que le citoyen peut exiger de nous quand il se trouve en difficulté avec l’administration ; je leur ai exposé cela. Nous travaillons pour le citoyen et pour l’administration. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’on dit que le Médiateur de la République est un recours pour le citoyen et conseil pour l’administration.
Le projet de budget que nous avons eu pour 2021 n’a pas augmenté sensiblement. C’est toujours autour de 400 millions Fcfa et c’est ainsi depuis trois ou quatre ans. Nous avons sollicité de l’Assemblée nationale qu’elle nous aide à obtenir de l’Etat qu’on s’intéresse beaucoup plus à ce budget là pour nous permettre d’être plus souvent au contact de la population pour les aider dans le règlement des problèmes de gouvernance, pour des problèmes de citoyens qui ont maille à partie avec l’administration. Ils nous ont promis qu’ils essaieront de faire quelque chose (…) L’intellectuel Béninois dit qu’il ne nous voit pas. Pourtant, nous sommes au quotidien sur le terrain. Nous sommes en pleine session annuelle, les audiences foraines sont terminées et on continue de dire que nous ne sommes pas sur le terrain. Est-ce de la mauvaise foi? Je n’ose pas le croire. Nous continuons de faire comme nous avons l’habitude de le faire…”