La Maison des médias "Thomas Mègnassan" à Cotonou a servi de cadre le mercredi 17 mars 2021 à une rencontre entre l’Agence nationale de transfusion sanguine (Ants) et des journalistes et ceci dans le cadre d’un partenariat gagnant-gagnant avec l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb). Ledit partenariat vise à accroître l’offre en don de sang.
La saison pluvieuse au Bénin est une période qui retient particulièrement l’attention à l’Agence nationale de transfusion sanguine (Ants), une structure sous tutelle du Ministère de la santé. Et pour cause, elle reste et demeure une période difficile de la transfusion sanguine au Bénin. Au cours de cette période qui court de juillet à septembre où l’on assiste à la flambée des cas de paludisme sur toute l’étendue du territoire national, la demande en poches de sang est très forte alors que la population qui donne plus de sang (élèves et étudiants) est en vacances scolaires et donc inaccessibles. Par conséquent, il urge que le don de sang devienne une habitude populaire. Selon le directeur à la communication à l’Ants, Dr Ahlonsou, sa structure a besoin des populations besoin de la population obligatoirement afin de sauver des vies humaines dans les hôpitaux et centres de de santé publics.
« Nul ne sait quand et qui peut avoir besoin du sang. Aucun produit ne peut le remplacer. Il ne se fabrique nulle part et ne peut être prescrit pour achat dans les pharmacies », a renchéri son collègue, Dr Edgar Padonou qui de part ses propos, entend montrer que le don de sang est un acte humaniste qui sauve des vies en détresse. Il a également indiqué que le don de sang comporte des avantages pour le donneur. « Quand vous êtes donneur de sang, vous avez la chance de vous faire examiner par un agent de santé. Car, les gens n’ont pas l’habitude d’aller à l’hôpital quand ils n’ont apparemment rien. Or lors du don de sang on peut découvrir que vous êtes peut-être hypertendu, que vous avez l’hépatite virale, la syphilis et autres maladies et rapidement on vous aide à vous guérir ou à vous soulager. Un donneur de sang, c’est comme s’il a un médecin de famille qui le suit, le surveille tous les trois mois », a souligné Dr. Ahlonsou. Par ailleurs, il a rassuré qu’en cette période de Covid, l’Ants a pris toutes les dispositions pour permettre au donneur de se sentir en sécurité. Des explications et clarifications des deux émissaires de l’Ants, il ressort que l’Atlantique et le Littoral sont les deux départements où les demandes en poche de sang sont plus fortes de la part des populations malades dans les hôpitaux et centres de santé. Selon les dernières statistiques, elles sont estimées à environ 110 par jour, du fait de la densitéé de leurs populations (deux millions sept cent neuf mille), a précisé Dr Ahlonsou. Signalons que le don de sang peut être volontairement fait à Cotonou et plus précisément au Chnu ou au Chu-Mel.
Wendy J. KEDOTE