La ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Eléonore Yayi Ladékan et son équipe sont résolument engagées pour l’éradication du phénomène ‘’harcèlement sexuel’’ dans le monde universitaire. Pour le faire savoir, elle a tenu une séance d’information et de sensibilisation sur le fléau au profit de la principale cible concernée, les étudiantes. C’était le mardi dernier dans l’amphi Idris Déby Itno à l’Université d’Abomey-Calavi, en présence des autorités rectorales, politico-administratives et des étudiantes des différentes entités de l’Uac.
Pour être en phase avec le mois de mars, celui de la journée internationale des droits de la femme 2021, la ministre Eléonore Yayi Ladékan a opté échanger avec les étudiantes de l’Université d’Abomey-Calavi (Uac), potentielles victimes ou non de harcèlement sexuel. C’est d’abord, le Recteur de l’Uac, Maxime da Cruz qui a planté le décor. Selon lui, la séance vient répondre à un besoin de sa communauté et que le phénomène n’est pas de nature à favoriser le cursus académique normal des étudiantes qui en seraient victimes. C’est un véritable handicap pour ces filles, dira-t-il avant d’affirmer que le harcèlement est un drame. Il n’a pas manqué d’inviter les uns et les autres à prendre leurs responsabilités. Pour sa part, l’honorable Sènami Fagla, a déploré la pratique, fait son propre témoignage et expérience sans occulter sa résistance en la matière quand elle était étudiante. Pour elle, les enseignants ont le devoir de donner le savoir aux enfants sans rien prendre en contrepartie. Conscient de ce que le phénomène sera radicalement réduit dans le monde universitaire, elle affirme : « Je rêve que mes enfants grandissent et étudient ici au Bénin. Et ceci pour sentir la chaleur et affection parents-enfants.
Abondant dans le même sens que ces derniers, la ministre Eléonore Yayi Ladékan a laissé entendre que le phénomène devient récurent et il urge donc de trouver des solutions fortes pour y remédier. « En y fondant sur les textes, conseil d’éthique, de discipline et déontologie, des sanctions seront prises pour décourager cette pratique », a-t-elle martelé. Elle a de plus suggéré que les textes aillent jusqu’au traitement des étudiantes victimes. La ministre a aussi précisé que le phénomène concerne les étudiants qui sont naïvement utilisés pour la filière.
C’est pour donc en découdre avec la pratique qu’elle envisage, en collaboration avec des responsables en l’espèce de formaliser un creuset pour dialoguer sincèrement et franchement avec les enfants. Sans oublier des boîtes à suggestions seront installées dans les écoles et facultés pour recueillir des plaintes à cet effet. Des étudiantes ont elles aussi reconnu la manifestation du phénomène à l’Uac. C’est alors que, ces étudiantes intervenantes ont témoigné la ministre pour l’initiative prise en leur faveur. La ministre en charge des affaires sociales, Véronique Tognifodé était venue soutenir son homologue. De plus, la communication sur le harcèlement sexuel dans le monde universitaire a été présentée par la présidente des femmes scientifiques universitaires, Yvette Toni Bogan. Laquelle communication a été applaudie et louée par l’assistance de par sa qualité et sa pertinence