Initialement prévu pour se tenir simultanément ce mardi 06 avril d’une part et le mardi 13 avril 2021 d’autre part, sur les sites du Ministère de l’enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle (Mestfp), au Ministère du travail et de la fonction publique (Mtfp) et au Conseil national de l’éducation (Cne), le mouvement de protestation et de sit-in des enseignants réunis au sein des Organisations de défense des droits des travailleurs en général et ceux du Syndicat force éducative, n’a plus lieu. Et pour cause, le Conseil national de dialogue social (Cnds) a entrepris de nombreuses démarches en vue de la résolution des problèmes.
Ce mouvement de protestation et de sit-in des enseignants réunis au sein des Organisations de défense des droits des travailleurs en général et ceux du Syndicat force éducative tient lieu du fait du non renouvellement des contrats à durée indéterminée des enseignements primaire et du secondaire de la promotion 2016 ; le non respect sans délai des formations initiales des promotions 2012 et 2014 et le non respect du délai de remise en formation des enseignements de la promotion 2008 titulaires du Bapes, Bapet et du Capa/Eps conformément aux articles 11, 58 et 135 du Statut particulier des corps des personnels enseignants de l’enseignement du second degré ; les innombrables courriers de relance initiés par la Csa-Bénin en direction des ministres, relances restées sans suite ; le manque d’enseignants alors que le système réclame un besoin de plus en plus grandissant de titulaires du Capes et assimilés ; le fait que les enseignants dont les arrêtés sont bloqués au Cne et ceux de la promotion 2016 végète dans l’anxiété, le stress, la démotivation et la misère qui ont un impact sur leur environnement de vie et de travail. C’est au regard de tout ce qui précède que les enseignants réunis au sein des Organisations de défense des droits des travailleurs en général et ceux du Syndicat force éducative avaient décidé de protester pour exiger la parution sans délai des arrêtés de mis en formation bloqués sans raison ; le renouvellement des contrats des enseignants de la promotion 2016 et enfin la mise en formation des Acdpe des promotions 2008, 2012 et 2014 pour pourvoir le système éducatif d’un plus grand nombre de professeurs qualifiés. Pour leur part, ils demandent l’implication du Chef de l’Etat, Patrice Talon pour la résolution de ces résolutions de ces situations qui n’ont que trop duré.
Au lendemain du dépôt des motions, le Cnds a invité les enseignants pour une séance de travail occasion pour lui de rassurer les enseignants de sa disponibilité à tout faire pour concilier les positions. Il leur a été également demandé de reporter les actions afin de lui permettre de prendre les contacts pour la résolution des problèmes. Lors de cette rencontre, les enseignants ont compris que le Cne n’est auteur d’aucun blocage puisqu’il a déjà fait tout ce qui est de son ressort. En effet, le mouvement de protestation projeté n’est pas fait dans une dynamique d’affrontement mais dans la logique de la résolution des problèmes. De tout ce qui précède, le Syndicat Force éducative s’est donné le droit d’un report sine die de la protestation et rassure les camarades que ce n’est que partie remise qui n’est pas suspensif des différentes rencontres et séances de négociations conduites méthodiquement par les responsables de Force éducative avec le regard de la Csa-Bénin et de sa confédération de l’éducation
Wendy J. KEDOTE