Le gouvernement du président Talon par l’entremise de son ministre de la communication et porte-parole, Alain Orounla a réagi et rassure l’opinion nationale et internationale, après la journée d’actes de vandalisme perpétrés par des manifestants. Lesquels protestent contre la prorogation du mandat du président Patrice Talon. Et ce rendue possible grâce à la révision constitutionnelle de novembre 2019.
«Le pire a été évité », a déclaré le ministre Orounla pour montrer à quel point le gouvernement n’est pas resté indifférent à la situation actuelle. En effet, le ministre de la communication, réagissant le mardi dernier suite aux actes de vandalisme enregistrés dans certaines régions du pays lors des manifestations contre le pouvoir.
explique : «Aujourd’hui, sous prétexte qu’un mandat serait terminé, certains ignorants sont sortis. Et nous avons démontré que nous sommes un Etat démocratique. Nous n’avons pas dit que tous les Béninois sont avec la gouvernance actuelle. Quand on est en démocratie, on reconnaît que nos détracteurs puissent avoir des partisans, sans doute payés et nourris pour s’agiter, et donc dans le respect des règles démocratiques, nous tolérons ces petits échauffourées (...) ». Pour lui, le pire a été évité comme quoi, les détracteurs du régime avaient mis à disposition des moyens financiers, des armes et étaient prêts à faire exécuter des hommes politiques en vue de déstabiliser le pouvoir du président Talon. Il aussi déploré que c’est déjà moins malheureux qu’on a à faire qu’à des échauffourées parce que la menace qui a pesé était une menace d’exécution. « Les évènements d’aujourd’hui nous confortent dans le fait que nous n’avons pas inventé les menaces proférées par certains adversaires (…). Nous avons eu raison de réagir. C’est ce qui a atténué l’ardeur de ces mercenaires », a-t-il précisé. Le ministre porte-parole du gouvernement a, à cet effet rassuré que la situation ne doit pas perdurer vu que les Béninois se préparent à aller voter en paix. Il ajoute de plus que le gouvernement a pris des dispositions pour mettre fin aux velléités criminelles et de trouble à l’ordre public. Précisons que les mouvements pacifiques annoncés et organisés dans plusieurs villes du Bénin se sont très vite transformés en actes de vandalisme dans certaines localités.
C’est le cas, par exemple, à Parakou où le siège de la radio Urban FM a reçu la visite des individus non encore identifiés dans la nuit du lundi au mardi, mettant le studio de la radio à sac. Les auteurs de ces actes ont tout détruit et emporté des matériels de travail ainsi que la chaîne numérique Partenaire la 2MC TV de la radio. Pour rappel, la radio Urban FM a commencé à émettre en août 2003, sous le label Nord Fm. A partir de 2005, il y eut des mutations dans la composition de l’actionnariat, et la radio est passée, en cette année-là, sous enseigne Urban Fm. Grâce à un partenariat scellé avec les groupes CITE et Matin Libre pour la rénovation de la radio, Urban FM est devenu Matin Libre FM avec une ambition d’en faire la plus grande radio du septentrion, voire de tout le Bénin. Il est vivement souhaité que les autorités compétentes prennent le taureau par les cornes pour décourager ces genres d’actes.