Selon nos confrères de l’Agence bénin presse (Abp), quelques jours seulement après la réparation des lampadaires solaires dans la cité des Koburu, des vandales ont repris leur sale besogne en volant les accessoires des panneaux solaires acquis à grand frais pour éclairer les artères de la ville.
Dans la ville, le constat est amer quant à l'état des installations électriques solaires. Plusieurs d'entre elles ont été dépouillées de leurs batteries d'allumage plongeant ainsi les rues dans l'obscurité à la désolation totale de quelques citoyens rencontrés dans la ville.
Sur le tronçon menant au carrefour Hubert Maga en passant par le carrefour Mathieu Kérékou (ex carrefour Coteb), ces individus de mauvaise foi, ont dépouillé les lampadaires solaires.
En effet, dans la nuit du mercredi au jeudi derniers, trois batteries des lampadaires solaires ont été enlevées, laissant ainsi les populations riveraines dans l’obscurité. Ce tronçon est actuellement mal éclairé, constate-t-on.
Malgré la répression policière, des individus malintentionnés continuent de vandaliser les installations publiques. De la place publique Bio Guerra au siège régional de l'Agence Bénin Presse, dans le quartier Ladjifarani, plusieurs lampadaires ont été vandalisés et dépouillés de leurs batteries. ’’Ces voleurs commencent leur sale besogne à partir d'une heure du matin, car ils savent qu'à cette heure-là, les gens dorment’’, a témoigné un vigile qui raconte avoir réussi à attraper vers une heure du matin un voleur qu'il a conduit au commissariat.
‘’ Moi je ne comprends plus rien dans cette ville. À peine la mairie de Parakou a réparé les lampadaires solaires que ces voleurs ont repris du service ‘’, se désole Habib, un habitant du quartier Camp Adagbè de Parakou. ‘’C'est de l'incivisme, il y une semaine seulement que ces lampadaires ont été rallumés et ces gens inconscients ont commencé par salir le nom de la ville’’, s'est offusqué, Roger, un garagiste qui appelle les autorités à résoudre ce problème de vol en vue de réduire les cas de braquages qui s’opèrent souvent dans l’obscurité.
Notons que les travaux d'installations des lampadaires solaires installés dans la cité des Kobourou, fruit des projets de construction des voies publiques à Parakou, sont vandalisés alors qu’ils ne sont même pas encore réceptionnés.