Pour redynamiser le secteur éducatif béninois, le Gouvernement béninois a engagé des réformes. Lesquelles ont été soumises à l’UNESCO (L’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture), pour relecture des curricula et le développement des contenus de formation sur la base de l’EFTP. C’est dans ce que s’inscrit le récent atelier organisé à Cotonou et qui a regroupé les experts de l’institution onusienne et les cadres béninois.
Rendre performant le système éducatif béninois afin de l’adapter aux défis actuels. C’est l’ambition du Président Patrice Talon qui a intégré dans son Programme d’Action du Gouvernement 2016-2021, et ceci, dans l’axe stratégique 5, les réformes à opérer dans le secteur éducatif. Pour réussir l’objectif, le Gouvernement a misé sur l’expertise de l’UNESCO pour faire le diagnostic et développer les stratégies nécessaires devant aider à une bonne matérialisation. L’atelier initié en fin Mars dernier à Cotonou et qui a connu la participation des experts de l’UNESCO et des cadres béninois aura permis de poser les jalons. Dans son mot introductif de cette rencontre de Cotonou, Yao Ydo, Directeur du Bureau International de l’Education (BIE) de l’UNESCO a trouvé très intéressant l’engagement pris par le Gouvernement du Président Patrice Talon de donner plus de halant au système éducatif béninois, en sollicitant l’expertise de l’organisme dont il a la charge. Selon lui, il faut changer de stratégie au regard des exigences actuelles et le Gouvernement béninois a vu juste en décidant de reformer l’enseignement et la Formation technique et Professionnelle. La mission de la BIE/UNESCO vise à soutenir et promouvoir des solutions innovantes aux difficultés que les institutions ayant pour mandat la gestion de l’éducation rencontrent dans l’amélioration de l’équité, de la qualité, de la pertinence, et dans une moindre mesure de l’efficacité de leur curricula aussi bien de leur enseignement et apprentissage et leur processus d’évaluation et résultats. Ce qui nécessite le rôle crucial du BIE/UNESCO qui vient en appui aux Etats membres en vue de doter leurs cadres des rudiments et des compétences solides à travers les curricula. « C’est les raisons pour lesquelles le Bénin a requis cette expertise pour renforcer son sous-secteur des Enseignement et la Formation Technique et Professionnelle, formateur du vivier des compétences et de répondre aux besoins d’une économie stable, durable, inclusive », a rappelé Mathias Affomaï, Conseiller technique au suivi des réformes du Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle qui représentait le Ministre Mahougnon Kakpo, empêché. Il a invité remercié l’UNESCO pour avoir répondu à la sollicitude du Bénin afin d’aider son secteur éducatif à améliorer ses qualités avant d’inviter les participants à saisir l’occasion pour mieux bénéficier de cet atelier qui à en croire ses propos a pour intérêt de détermination des acteurs du système éducatif à mettre en œuvre la Stratégie nationale de l’Enseignement et la Formation Technique et Professionnelle dans une synergie d’action.