Le ministre de la communication, Alain Orounla était face aux hommes des médias ce jeudi 15 avril 2021. L’Objectif de cette rencontre est essentiellement porté sur le processus électoral en cours et la prouesse du Bénin en ce qui concerne des actes de souveraineté en l’espèce.
Ministre Alain Orounla, porte-parole du gouvernement après avoir salué et félicité le peuple béninois qui a cru à la gouvernance Talon, aux forces de défense et de sécurité, il s’est réjoui du score du duo candidats Talon-Talata et de l’exploit que la Nation béninoise a réalisé dans l’organisation du scrutin du dimanche 11 avril dernier. En effet, selon lui «C'est la première fois que le Bénin a, lui seul financé l’élection présidentielle. C'est inédit dans l'histoire du Bénin». C’est dire que les milliards mobilisés et dépensés dans le cadre de cette élection sont entièrement financés sur fonds propre du contribuable béninois. Ce qui n’a jamais été dit-il le cas depuis des années au Bénin. « Le gouvernement a joué sa partition disposition sécuritaire, financière malgré des situations malheureuses qui sont intervenues. Lesquelles situations ont été très tôt maîtrisées grâce au professionnalisme des forces de défense et de sécurité. Je félicite le peuple béninois qui a montré son attachement à la paix et en allant voter malgré les tentatives de déstabilisation et psychose.
Parlant du taux de participation annoncé par la Cena, le conférencier affirme qu’il traduit ce que leur état-major attendait. « Il est exceptionnel satisfaisant. Alors qu'il n'y a pas eu de l'argent distribué comme par le passé en dépit de la Covid et autres formes de menaces auxquels les populations ont été soumis. Le peuple est massivement sorti », se réjouit le ministre. Dans les mêmes veines, il a déploré les instigateurs et les commanditaires de ces actes qui ont mis le pays dans un état chaotique hier avant de quitter à sa tête, il y a quelques années derrière. C’est alors le ministre Orounla a insisté que les auteurs et commanditaires de ces manifestations répondront de leur forfait et acte à la justice. Et ce, renchéri-t-il quel que soit leur position et rang.
Abondant la question d’un éventuel dialogue pour l’apaisement de la crispation socio-politique, il affirme sans ambages que le gouvernement ne dialoguera pas avec les terroristes et qualifie les manifestants des agresseurs, assaillants et mercenaires. «Quand on organise une manifestation, on l’encadre pour éviter des éventuels débordements ou casses. Auquel cas, vous répondrez de ces conséquences », rappelle le conférencier. Il a ici précisé de ces actes de vandalismes perpétrés, des dizaines de milliards ont détruits, en termes de bilan matériels. « C’est pourquoi, le gouvernement a pris ses dispositions pour que les structures compétentes jouent leur partition afin que toute la lumière soit faite sur ces dossiers pour l’image du Bénin. Cette fois-ci, ce n’est pas évident qu'il y ait encore de loi pour amnistier les auteurs et co-auteurs de ces actes. On ne peut plus continuer avec cette pagaille», a-t-il martelé.