A l’occasion de la commémoration de la journée internationale de la presse, ce 3 mai 2021, Basile TCHIBOZO Promoteur du quotidien le Challenge et président de la Plateforme des Promoteurs et Acteurs pour le Développement des Médias du Benin Padem Benin (Paderm-Bénin) était face à la presse. Occasion pour lui de présenter l’Etat des lieux, faire le diagnostic des maux dont souffrent la presse béninoise et proposer des approches de solutions pour une presse responsable au service de la nation.
Face aux hommes des médias, le président Tchibozo a d’entrée salué tous les hommes des médias avant d’ajouter que la journée internationale de la liberté de presse célébrée de par le monde entier nous rappelle au Bénin, notre profession, notre corporation. Revenant sur le terme choisi pour l’édition 2021 de cette commémoration ‘’L’information comme bien public’’, le président de la Paderm-Bénin a laissé entendre que tous les compartiments d’une nation doivent faire attention à l’information. Selon le président Basile Tchibozo, pour que l’information soit un bien public, il faut qu’elle soit de bonne qualité, une information élaborée, vérifiée, recoupée avant d’être diffusée. Egalement il faut qu’elle respecte le droit du public à une information vraie Cela suppose que les acteurs des médias doivent être à la hauteur pour pouvoir produire des informations de qualité et accessible à tout le monde. Selon lui, les gouvernants également, doivent œuvrer pour que l’information soit de qualité. Pour le président de la Padem-Bénin, tous les compartiments de la presse et toutes les composantes de la nation, doivent faire attention pour que l’information qui est un bien public soit une information vraie, une information de qualité qui puisse aider une nation à se développer. Une information au service du développement et qui consolide la nation. Cela fait appel au sens de responsabilité des professionnels des médias qui sont tenus de respecter le code de déontologie du métier pour que l’information diffusée soit élaborée et cartésienne. Tout en déplorant le déclassement du Bénin cette année par le rapport des reporters sans frontières, il a invité tous les professionnels des médias à réfléchir pour ce classement qui ne nous honore pas ne puisse plus arriver. « Nous devons tout faire pour que les éléments qui ont été identifiés dans le rapport connaissent des améliorations au niveau de tous les acteurs des médias, de toutes les composantes de la classe politique, des gouvernants afin qu’en 2022, on est un classement plus reluisant qui nous ressemble fondamentalement et qui nous honore » a-t-il déclaré.
A entendre le promoteur du quotidien Le Challenge, la presse béninoise se porte à merveille! Il suffit de lutter pour quelques petits détails liés au bon fonctionnement de la corporation afin que le journaliste béninois se plaise davantage dans l'exercice de sa profession. Profitant de cette occasion, il a lancé un appel à l’endroit des professionnels des médias, qu’il invite à se professionnaliser davantage et prendre surtout en main leur destin.