Le dimanche 23 mai 2021, le président réélu par, Patrice Talon sera officiellement investi pour le compte de son second mandat. Si après cinq années passées à la tête du pays, beaucoup d’efforts ont été consentis dans divers secteurs et domaines d’activités pour la révolution du Bénin, alors les populations attendent encore beaucoup du chantre de la rupture pour le prochain quinquennat, qui s’annonce d’un mandat d’accentuation du développement. Raison pour laquelle, elles l’ont plébiscité dans la plus grande majorité, au terme de la présidentielle du dimanche 11 avril dernier.
«Construction et réhabilitation de palais royaux, de marchés modernes, de commissariat, camps militaires, stades, adduction en eau potable, construction de pistes rurales, Axes routiers, travaux de pavage, asphaltage, bitumage de routes, fibre optique, assainissement, électrification et d’autres chantiers ». Sont entre autres les principaux chantiers annoncés et seront au cœur de la gouvernance du Bénin sous peu. En effet, conscient des besoins des populations, le Chef de l’Etat n’a pas attendu les élections avant d’aller recueillir les réelles attentes de ses administrés dans toutes villes du Bénin à travers sa tournée nationale de réédition de comptes les courant les mois de novembre et décembre 2020. Toute chose ayant permis au Président Talon de concevoir son projet de société pour la présidentielle de avril 2021, dénommée «Le développement, ça y est » en 52 pages. Autrement, on peut, en s’appuyant sur les doléances des 77 premiers responsables des communes Bénin, énumérer un projet de répertoire d’attentes spécifiques des Béninois, pour le quinquennat à venir. A travers cette tournée nationale, et quelques Béninois écoutés, on peut oser affirmer ou donner une brève idée des besoins ou aspirations des populations, du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest. A cette occasion de la tournée s’ajoute celle de la période électorale, où des Béninois ont également réitéré leurs besoins au duo Patrice Talon-Mariam Chabi Talata. Ici, également, le duo a également profité pour leur dévoiler le rêve 2021-2026 sous la dynamique «Le développement, ça y est ». Laquelle dynamique a convaincu le peuple. Conséquence, réélection par Ko dudit duo. Ainsi, selon les informations de la tournée nationale du Chef de l’Etat, la commune d’Adjohoun, dans le département de l’Ouémé a besoin des ouvrages de franchissement pour rallier plus facilement la commune d’Abomey-Calavi, dans le département de l’Atlantique située à environ une vingtaine de minutes de trajectoire.
Dans le Zou par exemple, dans la commune de Djidja, le maire Dénis Glégbéto a étalé quelques doléances : « Djidja attend encore le démarrage des routes: Djidja-Tchetti, Mougnon-Dan, Djidja-Gobè-Setto, Djidja-Wogbayé-Abomey, une usine d'égrenage de coton, la construction d'un marché moderne, un lycée agricole afin de préparer un capital humain pour l'exploitation judicieuse des atouts agricoles de la commune et la construction d'un lycée technique puisque le Centre de formation de Zankanmè est encore embryonnaire », précise le maire. Au nom des populations, il demande l'aménagement de certains sites touristiques pour la révélation de Djidja. C’est alors qu’il met en relief, la route de la résistance du roi Béhanzin et le ranch faunique de Setto. Il a enfin sollicité l'asphaltage de 10 km de voies dans Djidja centre et l'extension du réseau électrique pour beaucoup d'arrondissements.
Aussi, les huit communes de l’Atlantique dont Allada, Ouidah, Abomey-Calavi, de Zè ont quasiment les mêmes besoins à quelques différences. Il s’agit entre autres d’autres infrastructures et la question de chômage des jeunes qui date de plusieurs années au Bénin pour le développement de leurs localités.
De même dans le Couffo, à Aplahoué, le maire de cette commune et ses filles et fils ont émis le vœu, par exemple de la modernisation de l’administration territoriale, l’amélioration des conditions de vie des populations, la réalisation des infrastructures sociocommunautaires…
Dans le septentrion, «Matéri a vu beaucoup de choses se faire ailleurs et attend avec foi et impatience son tour. Les réformes en cours lui font garder l’espoir d’un nouvel élan pour accélérer son plan de développement », souhaite le maire Robert Wimbo Kassa. Pour la municipalité de Parakou, c’est son port sec, son aéroport et la situation du Coteb qui va plus la préoccupée selon son maire. Elle espère également du gouvernement un stade digne du nom, avec une attention particulière au chômage des jeunes et l’autonomisation des femmes. Pour rallier la commune de Kérou n’est pas souvent chose facile, le maire Hermann Imali Djetta porte comme principale doléance, la réalisation de voies d’accès et de circulation à l’intérieur de sa commune. Le manque d’enseignants et de salles de classes, des besoins en centres et personnel de santé, la quête d’eau par endroits, a été évoqué…toujours au détour de la tournée nationale du chef de l’Etat. Notons une fois encore les besoins des populations sont quasiment les mêmes.
Par ailleurs, Afi Batoko, agent de santé à Cotonou ; Vivien Kounasso, enseignant à Calavi ; Paul Hounyo, Firmine Adèle Gbossou, Rose Hessa, étudiants ont pour leur part mis l’accent sur l’emploi des jeunes et demandent au Chef de l’Etat pour le compte du quinquennat à venir de revoir sa politique du social, même s’ils reconnaissent que des actions sont énormément menées dans ce sens. Ils reconnaissent que le social a diversement impacté les populations au cours du mandat passé. D’autres citoyens exigent au président Talon de garder sa fermeté et rigueur dans la gestion du pays. «Je pense qu’il nous faut ces genres de présidents pour le pays. Ce n’est pas facile. Mais, les actes parlent», témoigne Raoul Langanfin, transporteur à Cotonou.
D’autre part, rappelons que lors de sa tournée de réédition de comptes et de la campagne présidentielle passée, le président Patrice Talon a expliqué un certain nombre de choses qui freinent certaines actions ou ont caché des efforts et a promis de faire de son mieux pour le bonheur des populations, en qui il rêve plus pour les années à venir. «Le Bénin, pays riche, cela est aussi possible. Dans chaque secteur d’activité, les choses ont commencé à bouger et je vous en félicite. Nous sommes capables de changer ce pays pour devenir riches… Un pays développé, cela se construit. Depuis quelques mois, nous avons compris que le développement est possible », a laissé entendre le président Talon dans l’une des communes à l’occasion de sa tournée. Il a ajouté de plus que le Bénin, n’est plus le même. « Le Bénin est guéri de sa maladie…tout ce qui nous a manqué depuis des décennies (eau, routes, électricité, écoles, santé, les infrastructures,) devient petitement réalité. Plus jamais, le Bénin ne retournera en arrière… notre responsabilité, c’est de mettre le pays en chantier… », A-t-il renchéri.
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