Le plan comptable de l’Etat était en relecture ce mercredi 26 mai à Cotonou par l’entremise de d’un atelier de validation. C’était en présence des responsables de la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique (Dgtcp), membres de l’Ordre des experts comptables et comptables agréés, représentants de la Cour des comptes, experts en gestion des finances publiques, responsables du Ministère d’État en charge de l’Économie et des Finances.
La révision du Projet de plan comptable de l’État préoccupe les acteurs du secteur. En effet, dans son intervention à l’ouverture, Oumara Karimou Assouma, Directeur général du Trésor et de la Comptabilité Publique déclare : « L’arrêté n’a jamais été mis en œuvre, en raison du retard observé dans la mise en place des outils qui permettront la tenue de la comptabilité d’exercice. Lors des travaux de développement du Système d’Information de Gestion des Finances Publiques (SIGFP) conforme aux exigences de la loi organique relative aux lois des finances, il est apparu évident que le plan comptable de l’État en vigueur ne pourrait être appliqué en l’état ; d’où l’initiative de sa relecture». La réforme comptable constitue une évolution majeure avec le passage à une comptabilité d’exercice et la prise en compte de la dimension patrimoniale. C’est alors que, le Bénin s’inscrivant dans cette dynamique a déjà internalisé la directive n°09/2009/CM/UEMOA du 29 juin 2009 portant plan comptable de l’État par l’arrêté n°410/MEFPD/DC/SGM/DGTCP du 02 février 2015 portant Plan comptable de l’État, dont les dispositions transitoires et finales prévoyaient sa mise en vigueur le 31 janvier 2018 au plus tard. Tenant compte des différentes activités à effectuer en vue de basculer en comptabilité d’exercice à partir du 1er janvier 2022, il est apparu nécessaire d’assurer la relecture dudit plan. Cette validation s’inscrit dans les réformes budgétaire et comptable, en référence à la loi organique n°2013-14 du 27 septembre 2013 relative aux lois de finances, initiées par le gouvernement. L’objectif ici est le renforcement et la consécration de la transparence dans la gestion des deniers publics. Ici, il est important de préciser que c’est la première fois au Bénin, que les experts praticiens de la comptabilité de l’État et de la comptabilité des entreprises se retrouvent autour d’un référentiel comptable. Ce qui n’a été possible sans le Projet d’Appui à la Gestion des Investissements Publics et à la Gouvernance (PAGIPG). Dans son discours de lancement officiel des travaux, Hermann Orou Takou Directeur de cabinet du Ministre d’État en charge de l’Économie et des Finances a précisé que la relecture du plan comptable de l’État, n’apporte pas de modifications majeures sur le dispositif de l’arrêté n°410 qui reste le même. Cependant, dira-t-il, il a fait l’objet d’aménagements concernant notamment des créations, suppressions et modifications de comptes.
Notons que les participants à cet atelier ont porté des observations sur un document qui a fait objet de consultations préalables auprès de certaines administrations du Ministère d’État en charge de l’Économie et des Finances puis des structures représentées à ces assises.
Jean DOSSOU
1er Gouvernement de Talon 2
02 entrées et 03 sorties et une mutation
Le président Patrice Talon a enfin dévoilé son nouveau gouvernement pour le compte du prochain quinquennat. C’est par décret N° 2021-257 du 25 mai 2021 portant composition du Gouvernement, qu’il a rendu public la liste des membres du gouvernement.
Fins de suspens ! Le premier gouvernement du chef de l’Etat Patrice Talon pour son second mandat a été levé dans la soirée du mardi 25 mai dernier. A l’arrivée, pas de grand changement dans l’équipe gouvernementale. En effet, on note enregistre seulement deux entrées et deux sorties. Il s’agit de Raphaël Akotègnon du Prd, à la décentralisation en remplacement de M. Alassane Séïdou appelé à faire valoir ses compétences au ministère de l’intérieur ; Yves Kouaro qui a également fait son entrée et occupe le portefeuille du ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle.
Pour des sorties, on note le départ des ministres Alain Orounla de la communication et de la poste, Mahugnon Kakpo des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, et Sacca Lafia qui siège désormais au Conseil électoral.
En ce concerne la seule mutation, c’est Alassane Séïdou qui a quitté le ministère de la décentralisation pour le ministère de l’intérieur et de la sécurité publique. On note essentiellement par ailleurs, que le ministre Romuald Wadagni conserve son portefeuille de l’Economie et des Finances mais avec désormais rang de Ministre d’Etat.
L’autre grosse surprise dans ce gouvernement, est que le ministère de la communication est démembré et dissout. Selon des motifs, ce ministère n’a véritablement et certainement pas impacté. D’ailleurs, le Chef de l’Etat rassure tout de même les acteurs du secteur qu’il fera de son mieux pour que les structures qui vont abriter ses démembrements les satisfassent davantage. Les professionnels des médias et autres acteurs du domaine ont de quoi compter sur la bonne fois du Chef de l’Etat qui rêve grand pour le développement du pays et du secteur en particulier.
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