Le maire de la ville de Porto-Novo, Charlemagne Yankoty, a procédé mercredi 26 mai 2021, au lancement d’un l'atelier de restitution sur la réalisation de l'étude de vulnérabilité du territoire à l'échelle de la ville de Porto-Novo. Une mission confiée aux experts du Groupement SGI-Expertise Plurielle. C’était en présence des cadres et techniciens du ministère du cadre de vie, des conseillés municipaux de la ville capitale Porto-Novo du Bénin.
La maison internationale de la culture à Porto Novo a servi de cadre ce mercredi à l'atelier de vulnérabilité du territoire à l'échelle de la ville de Porto Novo. Il s'agit là d'une composante du projet Porto Novo ville verte. Procédant à l'ouverture des travaux dudit atelier, Charlemagne YANKOTY, Maire de la ville de Porto Novo a situé le contexte dans lequel se tient la rencontre. Pour l'édile de la ville capitale, " la ville de Porto Novo subit ces dernières années des inondations lors des saisons pluvieuses. Ce qui constitue un danger pour la population. D'après les travaux du groupement international sur le climat, le Bénin fait partie de la liste des pays particulièrement vulnérables. De ce fait, il faille prévoir des phénomènes tels : une montée du niveau de la mer et de la lagune, une augmentation des températures et une modification des événements extrêmes tels que : tempête, inondations, canicule,une montée du niveau de la mer et de la lagune, une augmentation des températures et une modification des événements extrêmes tels que : tempête, inondations, canicule.
Il faut rappeler que, l'étude s'est assignée comme objectifs d'établir une cartographie des zones inondables, en prenant en compte les événements climatiques extrêmes ainsi que les projections du niveau de l'océan, d'établir une analyse critique du schéma directeur des eaux pluviales, du fonctionnement du réseau et proposer des recommandations pour permettre un bon fonctionnement adapté aux changements climatiques aux horizons du projet, d'accorder une attention particulière pour la zone Lokpodji, en ce qui concerne le développement urbain sur cette zone humide et l'acquisition des données de terrain MNT-Lidar.
Dans sa présentation, le coordonnateur du projet Porto-Novo-Ville verte, Daniel Hounkpèvi et le directeur de projet, Michaël Dalin, ingénieur hydraulicien, assisté d'Ariane Magnin, ingénieure hydraulicienne, a présenté le contexte et les objectifs du projet, les changements climatiques, la définition du risque, l'identification des zones à risque et recommandations adaptées, les recommandations générales et la conclusion. Ce dernier a surtout signifié à l'étape des explications sur l'aire d'étude, que les inondations à répétition dont la ville est victime, résulte de sa situation avec les cinq communes périphériques, à savoir Akpro-Missérété, Adjarra, Sèmè-Podji, Aguégués et Avrankou.
D'après le Groupement international d'experts sur le climat (GIEC), le Bénin fait partie de la liste des pays particulièrement vulnérables vis-à-vis des changements climatiques futurs. De ce fait, plusieurs phénomènes sont à prévoir. L'un des objectifs phares du projet est l'adaptation aux changements climatiques. Entouré d'un cabinet d'experts, les résultats de l'étude sont présentés pour l'assainissement de la ville. De plus, face à ces aléas, la ville a tenu a organisé sa résilience aux changements climatiques. C'est dans ce contexte que la ville de Porto-Novo, dans le cadre du Projet Porto-Novo-Ville verte, a bénéficié de l'appui de l'Agence française de développement (AFD) et du Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM), pour financer ledit projet.