Depuis quelques temps, les prix des denrées que ce soit vivrier, des produits d'importation que ceux issus de la transformation locale, ont flambé dans toutes les contrées du Bénin. Toute chose dont se plaignent les populations. Qu’est-ce qui justifie cet état de choses ? Quelles sont les mesures prises par le gouvernement pour alléger la peine des populations.
Il n’est plus un secret pour personne que depuis un certain temps, les Béninois doivent débourser de fortes sommes pour satisfaire à la faim. Et pour cause, la cherté des produits de première nécessité. Cette situation fait même hérisser les cheveux sur la tête des chefs de ménages et des braves épouses qui au prix de maints artifices leur viennent en aide. En effet, le panier de la ménagère est de plus en plus lacéré et son contenu famélique à maints égards, vouant les ménages à une prochaine et inexorable famine. En effet, le maïs, le savon, l’huile, le riz, le haricot et autres sont devenus des produits de luxe depuis quelques semaines. Toute chose qui indiscutablement a poussé les ménages à la rationalisation du contenu des assiettes et des acrobaties au menu pour survivre. Cette situation ne concerne tout le pays qu’il s’agisse des zones rurales ou des habitants des villes et zones périurbaines.
Dans son compte rendu traditionnel du Conseil des ministres, le Secrétaire général adjoint du Gouvernement et porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji a expliqué les causes de cette situation que traverse le Bénin. Il a laissé entendre que la rareté des pluies est la principale cause de la flambée des prix de certains produits vivriers sur le marché. De ses explications, il ressort qu’au cours de l’année 2020 et et celle en cours, les pluies se sont raréfiées. Cet état de chose a agi négativement sur les rendements des agriculteurs. Il a également précisé que la flambée des prix se justifie par le fait que la rareté des pluies a amené certains pays voisins à constituer des stocks alimentaires. Mais au Bénin, les producteurs ne pas suivi les directives du gouvernement et ont cédé aux propositions des acheteurs étrangers. Pour Wilfried Léandre Houngbédji, il est possible de contrôler la flambée des prix des denrées de première nécessité. Et c’est pourquoi, dit-il, les service techniques du Ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (Maep) et ceux du Ministère de l’industrie et du commerce ont été mis à contribution pour sensibiliser les producteurs afin qu’au finish, ils puissent conserver les produits à la consommation locale.
Selon les femmes des marchés et autres, au-delà de cette mesure qui entend soulager les peines des populations, le Ministère de l’économie et des finances et celui de l’industrie et du commerce doivent intervenir, de même que les cellules spécialisées présentes au niveau de la Présidence de la République. Il s'agit d'infléchir la courbe haussière observée sur les marchés et qui actuellement pèsent beaucoup sur la capacité de résilience des populations qui sont au summum de la pente annonciatrice des signes avant coureurs de la famine. Au total, les usagers des marchés émettent le vœu que le Président Patrice Talon qui a mis son deuxième quinquennat sous le signe du hautement social et toute son équipe apportent des subventions et même mesures individuelles pour alléger le panier de la ménagère.
Wendy J. KEDOTE