Le Secrétaire général adjoint, porte-parole du gouvernement (Sgag-Ppg) Wilfried Léandre Houngbédji, au cours d’une émission télévisée organisée hier dimanche 29 mai 2022, a faitercé à faire le bilan de l’an 1 du deuxième mandat du président Patrice Talon.
Au cours de dette émission diffusée par l’Office radiodiffusion et Télévision du Bénin (Ortb), plusieurs sujets ont été abordés ; dont celui relatif aux prochaines élections législatives prévues pour se tenir le 08 janvier 2023. Sur la question de l’inclusivité de cette élection, Wilfried Léandre Houngbédji a été direct et clair en indiquant qu’elle ne devrait souffrir d’aucune entrave. Le Sgag-Ppg n’en veut pour preuve que la démarche adoptée par l’Agence nationale d’identification des personnes (Anip) dans la réalisation de la Liste électorale informatisée (Léi). A l’en croire, le fait que l’Anip ait entrepris d’associer les partis politiques à cette opération est déjà un gage d’assurance et de crédibilité de cette liste. Cette démarche constitue déjà un signe de consensus qui vise à lever les goulots d’étranglement et les suspicions que pourraient nourrir certains acteurs politiques. Selon le porte-parole du gouvernement, ce souci de consensus est un signe patent de non-exclusion. Un acte fort qui fait dire à Wilfried Léandre Houngbédji que les partis politiques ni les populations ne doivent pas douter ou nourrir un quelconque scepticisme quant au caractère inclusif des prochaines élections législatives. L’autre facteur qui fonde la certitude du porte-parole du gouvernement est la volonté affichée des partis politiques à figurer dans les starting-blocks de ce scrutin majeur. Pour ce qui est des conditions émises par certains partis politiques notamment le retour des exilés politiques, Wilfried Léandre Houngbédji estime que cette exigence ne devrait pas entraver la participation des formations politiques porteuses de cette réclamation au scrutin. Pour lui, cela n’a rien à voir avec les élections en vue. Parlant des suggestions visant à aménager ou modifier le code électoral en revoyant la disposition relative aux 10% de suffrages requis pour concourir à l’attribution des sièges, Wilfried Léandre Houngbédji, pense que la satisfaction de cette réclamation pourrait remettre en cause toute la philosophie de la réforme du système partisan.