Les semences sont disponibles et en abondance au Bénin pour une bonne campagne agricole 2022-2023. Le ministre de l’Agriculture Gaston Cossi Dossouhoui a constaté mercredi 08 juin 2022, le débarquement d’un 5ème navire avec à son bord de près de 42.000 tonnes d’Urées. Ainsi donc, le Bénin a déjà reçu 242.000 tonnes d’intrants sur les 270.000 tonnes commandés à la date du 8 juin 2022. Aux dernières nouvelles, le reste de la commande est arrivé hier jeudi au port de Cotonou, soit 31000 tonnes d’intrants Urée.
« À ce jour, nous avons reçu cinq (5) navires d’engrais NPK pour plus de 200.000 tonnes. Actuellement au Port, il y a un 6ème navire d’urée de près de 42.000 tonnes en cours de déchargement. Le dernier navire est prévu pour accoster ce jeudi 09 juin 2022 avec à son bord près de 31.000 tonnes d’intrants Urée. À l’arrivée de ce dernier navire, on aurait reçu toutes nos commandes d’engrais qui font près de 270.000 tonnes », a déclaré le directeur Général de la Société de Développement du Coton (SODECO), Serge Aderomou. Les engrais informe-t-il, sont répartis sur le territoire national en fonction des besoins exprimés selon les zones.
Dans le cadre de la campagne agricole 2022-2023, le gouvernement a pris des mesures pour soutenir la production. Selon le ministre de l’Agriculture en matière d’engrais, le Bénin est en train d’obtenir toutes les quantités commandées. « 36.000 tonnes sont déjà réparties dans les magasins sur le territoire national », a indiqué Gaston Dossouhoui. En plus de la SODECO, notifie le ministre, il y a d’autres petits opérateurs qui ont importé aussi des stocks, surtout des engrais spécifiques sur l’ananas, le cajou ou autres. « Aujourd’hui, nous sommes à l’aise de dire qu’en matière d’intrants, le Bénin est au pas. Mieux, nous avons aussi des engrais produits localement pour les maraichers en des quantités importantes. Ces engrais peuvent être utilisés pour produire, même bio, par endroits », a souligné le ministre Dossouhoui.
Plus de 50 milliards de FCFA ont été décaissés pour subventionner les intrants au profit des paysans. Le ministre de l’Agriculture informe que les plants sont disponibles à prix subventionnés. « Il reste à travailler, produire en qualité, produire en quantité pour gagner beaucoup d’argent. Tous ceux qui vont se mettre sur la chaine de transformation vont gagner. Nous devons exploiter l’opportunité que nous offre le marché régional pour monter à échelle la capacité de production des céréales, racines et tubercules au niveau de mon pays. J’ai foi et les paysans sont engagés », a-t-il affirmé. A l’en croire, la campagne agricole se déroule bien. « A ce jour, je suis heureux de constater que les semis précoces de coton vont évoluer sensiblement à plus de 40.000 tonnes par rapport à la dernière campagne. Ainsi, nous allons caracoler sur les toits », a-t-il renchéri