Le président Sacca Lafia de la CENA, à la tête d’une délégation, a échangé hier mercredi 07 septembre 2022 avec le son homologue Amouda Razaki Issifou de la Cour Constitutionnelle et tous les autres sages de l’institution.
Au menu des discussions : l’état d’avancement des préparatifs des législatives 2023. Cette rencontre qui fait suite à invitation de la Cour constitutionnelle, aura permis au président Sacca Lafia de la Commission Electorale nationale Autonome (CENA).et sa suite de se rendre au siège de la Haute juridiction pour présenter le point d’Etape (le niveau d’avancement des préparatifs des législatives 2023). Au cours de ladite séance, « Ils ont présenté à l’ensemble des conseillers de la Cour constitutionnelle, le niveau d’avancement des tâches : les tâches qui ont été déjà exécutées, celles qui sont en cours et les dispositions qui sont prises pour que les élections soient réalisées dans de bonnes conditions et que les résultats soient proclamés à la satisfaction de tout le public », a déclaré le secrétaire général de la Cour constitutionnelle, Gilles Badet à la presse nationale au terme de la rencontre. Toujours au cours de cette séance d’échange, les membres de la Cour constitutionnelle ont fait quelques observations et formuler des recommandations. Ils ont relevé la nécessité que « la liste des centres de vote et des postes de vote soit transmise à la Cour constitutionnelle pour lui permettre de faire le travail de suivi ». Selon le SG Gilles Badet, les membres de la Cour constitutionnelle ont insisté sur « les travaux qui doivent être faits par la CENA au niveau des candidatures. « Que ce soit l’examen des dossiers de candidature, les motifs d’invalidation éventuelle de certaines candidatures. Que tout cela soit transmis à la Cour constitutionnelle pour faire son travail en cas de contestations liées à la manière dont la CENA aurait géré les candidatures », a expliqué le secrétaire général de la Cour constitutionnelle.
La Cour Constitutionnelle s’est également penchée sur le déroulement du scrutin. Selon les clarifications du Sg Gilles Badet, la Cour constitutionnelle, a insisté pour que « les agents électoraux soient sélectionnés avec beaucoup de sérieux, soient formés afin que les procès-verbaux de déroulement du scrutin, les procès-verbaux de dépouillement soient remplis avec professionnalisme parce que ce sont des outils que la Cour constitutionnelle utilise pour apprécier la régularité des élections ». La transmission des cantines doit aussi se faire de manière extrêmement professionnelle.
« La CENA devant rester dans son rôle de compilation et de publication des résultats bruts et la Cour constitutionnelle devant, après réception des cantines qui lui sont destinées par l’intermédiaire de la CENA, regarder les documents électoraux, devant elle-même réalisé ces réajustements, ces corrections pour proclamer les résultats définitifs des élections », a renchéri le secrétaire général Gilles Badet de la Cour constitutionnelle.
A entendre le SG, Badet, la Cour Constitutionnelle a demandé à la CENA « de veiller à la qualité de ces documents, de veiller à la célérité dans la transmission des cantines, de veiller à une collaboration fructueuse et fluide entre les deux institutions de façon à ce que les élections se déroulent dans de bonnes conditions ».
Les deux institutions ont abordé des points liés aux précautions sanitaires, sécuritaires, et intellectuelles de communication. « Nous pouvons dire qu’à la date d’aujourd’hui, toutes les dispositions sont prises pour que les élections du 08 janvier 2023 soient libres, transparentes et apaisées », a déclaré Gilles Badet pour conclure.
Cadnel ADEBAYO