Journaliste d’investigation et écrivain, Max-Savi Carmel évite soigneusement le Bénin depuis quelques mois et pour cause, des papiers calomnieux et injurieux qu’il a écrit à l’encontre du président de la République. Très proche de Reckya Madougou en détention pour une tentative de déstabilisation et association de malfaiteurs, le journaliste, en conflit ouvert avec les autorités du Togo où il a enchaîné les provocations fuit sans raison le Bénin depuis qu’il s’est dérobé à une convocation de la police à Cotonou.
En décembre dernier, à Porto-Novo, Reckya Madougou a été condamnée à 20 ans de prison au bout d’un procès équitable. Des preuves accablantes l’accusent de tentative de déstabilisation du pays et surtout, complicité pour actes terroristes. Dès lors, partiellement retranché au Togo où vit une partie de sa famille, Max-Savi Carmel multiplie des sorties sur les médias et des articles pour défendre l’indéfendable et le plus souvent sans aucune preuve. Car pendant plusieurs année le journaliste Max-Savi est financièrement soutenu par l’ancienne garde des sceaux du Bénin, Madougou, qui était jusqu’à sa candidature annoncée pour la présidentielle de 2021, conseillère du président du Togo. C’est dans ce pays que les deux compatriotes se sont croisés. Après cette condamnation à deux décennies de prison, le journaliste qui s’en prenait au régime de la rupture au Bénin n’a plus qu’une cible, le chef de l’état en personne. Des écrits sordides répétées contre le président Talon qui a choisi de les ignorer.
Acharnement contre le régime de la rupture
Depuis l’avènement au pouvoir de Patrice Talon, le journaliste dont le parrain, Nazaire Sado avait soutenu Sébastien Adavon dans la 23e circonscription (Bohicon) dont il est originaire ne manque aucune occasion de s’en prendre au nouveau président. Des articles frontalement provocateurs qu’il enchaîne, à longueur de temps, par le biais d’Afrique Stratégies France, média participatif dont il est rédacteur en chef. Loin de toutes informations pertinentes, l’intéressé se livre à des invectives maladroites, des insultes récurrentes et des attaques trop personnalisées contre Patrice Talon qu’il assimile, à tort, à un dictateur. Lors de législatives de 2019 que l’opposition a boycottées, il a continué ses basses besognes, altérant volontairement l’image pourtant de démocratie modèle que reste le Bénin. Un seul objectif, salir son pays et blanchir Reckya Madougou. La récente visite, au Bénin, du président français fut l’aubaine.
Visite de Macron, la goute d’eau qui a débordé…
Fin juillet, quand le président de la République française visite le Cameroun, le Bénin et la Guinée, plusieurs articles malveillants et sans fondements ont été publiés par Afrika Stratégies France (www.afrikastrategies.fr). Objectif, dénigrer le président Talon présenté comme un dictateur, tourner l’opinion vers l’affaire Madougou pourtant définitivement tranchée par la justice béninoise. Pas moins d’une dizaine d’articles, tous aussi insultants les uns que les autres. Ces sorties intempestives n'ont aucunement rendu service à Dame Reckya qui aurait pu bénéficier d’une grâce présidentielle d’autant que Patrice Talon enchaîne des gestes d’indulgence pour décrisper l’atmosphère politique. En multipliant ces écrits, se livrant comme il est de coutume chez lui, à des méthodes de voyou et de provocations, Max-Savi Carmel ne rend pas service à son mentor, Madougou dont il ne se cache point. Sa fameuse convocation par la police à laquelle il s’est soustrait lors de son dernier passage à Cotonou n’avait rien de politique. Selon nos vérifications, ses écrits à l’encontre d’un autre homme politique du Bénin a occasionné une plainte. Il est plutôt responsable, quand le journaliste a ses preuves, qu’il réponde de ses actes devant la justice. La liberté de presse ne peut que s’en sortir grandie.
Mode opératoire
Soutenu par certaines ambassades qui le financent, le journaliste vivant depuis de nombreuses années en France a fait de son mode opératoire un fond de commerce. Bien qu’il ne soit pas togolais, il s’est retrouvé à la tête de la communication du candidat Agbéyomé Kodjo, arrivé en 2e position lors de la présidentielle de 2020 au Togo. Son candidat et lui se sont livrés à des appels à la haine et ont tenté de distiller de fausses informations pour destabiliser le Togo voisin. Agbéyomé Kodjo a dû quitter le pays et vivrait depuis lors entre la France et le Bénin. Plus tôt, la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (Haac) du Togo avait interdit la distribution de Tribune d’Afrique, son bimensuel qui s’était acharné contre les autorités togolaises au point de susciter un procès qu’il a perdu, pour "diffamation" contre la famille Gnassingbé, au pouvoir. Preuve que ses faits d’armes sont nombreux et ne datent pas d’aujourd’hui.
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