Après la sortie médiatique du chef de file du parti politique Les Démocrates le weekend dernier pour dénoncer la non délivrance du quitus fiscal à certains de leurs candidats aux législatives de janvier 2023, on en sait un peu plus sur les tenants et aboutissants du blocage de l’obtention de ce précieux sésame.
En effet, sur les douze candidats aux élections législatives de janvier 2023 à cause de qui, le parti de l’opposition Les Démocrates (LD) s’impatientent pour l’obtention des quitus fiscaux, allant jusqu’à accusé la Direction Générale des Impôts (DGI) de mauvaise foi ; quatre des candidats traînent une lourde ardoise d’impôts non payés au fisc. De sources bien informées et proches de la DGI, cinq des douze candidats du parti Les Démocrates (LD) qui sont dans l’attente de leur quitus fiscaux dans le cadre des élections législatives de janvier 2023 ont été satisfaits, lundi 7 novembre 2022, par la Direction Générale des Impôts. Toujours selon les mêmes sources, la DGI a notifié à quatre autres des impôts impayés de l’ordre d’un milliard cinq cent quatre-vingt-onze millions FCFA. Au nombre de ces candidats non à jour du fisc, on cite : Patrick Djivo (candidat dans la 15è circonscription électorale) qui traine une redevance évaluée à 800 millions de francs CFA aux impôts ; Justin Adjovi (candidat dans la 16è circonscription électorale) avec une dette de 600 millions de francs à solder ; Nourenou Atchadé, 89 millions et Jean-Marie Allagbé, 86 millions à payer aux impôts. Avec ces notifications de la DGI aux concernés, on comprend donc les dessous du blocage de leurs quitus fiscaux. Contrairement à certaines allégations et raisons évoquées par les responsables du parti LD, les responsabilités sont désormais situées. Chacun sait les vraies raisons de non obtention de son quitus fiscal. La question que l’on pourrait se poser dès à présent est de savoir si ces candidats pourront solder leurs dettes et obtenir cette pièce importante exigée dans les dossiers de candidatures tout en respectant le délai fixé par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) qui depuis quelques jours a entamé l’étude de fond des huit (08) dossiers de candidatures reçus des partis pour législatives de janvier 2023 ? Les jours à venir vont nous situer.
Léonel EBO