Le Bénin a enregistré une progression de son score CPIA au cours de cette année 2022. De 3,6 en 2021, ce score est passé à 3,7 en 2022, selon l’évaluation des politiques et des institutions nationales (CPIA) organisée par la Banque Mondiale, au profit de 39 pays éligibles à l’assistance de l’Association Internationale de Développement (IDA) en Afrique Subsaharienne. Avec ce bond, le Bénin se positionne en tête en Afrique de l’Ouest derrière le Rwanda (4,1), le Cap Vert (3,8) et le Kenya (3,8). Aussi, le Bénin a enregistré des progrès sur plusieurs volets tels que « Gestion Economique » (4,2) ; « Politiques structurelles » qui est passé de 3,5 à 3,7 ; « Politiques de lutte contre l’exclusion sociale et de promotion de l’équité » ressorties à 3,6 en 2022 contre 3,5 en 2021 et « Gestion et institutions du secteur public » qui est passé de 3,4 à 3,5.
Selon un communiqué du Ministère de l’Economie et des Finances en date du 06 novembre 2022, « le niveau atteint en 2022 résulte principalement des avancées en lien avec les réformes majeures réalisées en matière de restructuration et de modernisation de l’administration fiscale, de transparence fiscale et des facilités de paiements de taxes, de traitement des litiges commerciaux, des politiques actives pour attirer les investissements étrangers, et des politiques sociales et d’inclusion liées au genre visant à lutter contre les discriminations ». « La performance du Bénin s’est inscrite dans une dynamique d’accroissement soutenu ces cinq (05) dernières années », a précisé le communiqué.
L’Evaluation des Politiques et des Institutions Nationales (CPIA) est un outil de diagnostic annuel qui permet d’apprécier la qualité des politiques et l’aptitude des institutions à favoriser une croissance durable et réduire la pauvreté. Les pays sont notés sur une échelle de 1 à 6.
Les notes CPIA quantifient les performances de chaque pays par rapport à 16 critères, regroupés en quatre groupes, qui représentent les dispositions politiques et institutionnelles d’une stratégie efficace de croissance et de réduction de la pauvreté. Ces quatre groupes sont : la gestion économique, les politiques structurelles, les politiques d’inclusion sociale et d’équité, et la gestion et les institutions du secteur public