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Parlement/ Etude de loi des finances de l’Etat, Gestion 2023
Ballet des membres du gouvernement hier devant la commission budgétaire


Dans le cadre de l’examen du projet de budget général de l’Etat, gestion 2023, plusieurs membres du gouvernement étaient devant la commission budgétaire de l’Assemblée nationale hier mardi 15 novembre 2022. Ils y étaient chacun pour défendre en ce qui le concerne, les prévisions budgétaires de son département ministériel. Dans l’ensemble l’exercice a été un succès pour chacun de ces ministres.

 

Pour la ministre Adidjatou Mathys du Ministère du Travail et de la Fonction Publique (MTFP), il s’est agit de justifier devant la commission budgétaire, les huit milliards cent soixante-dix-huit millions cent soixante-treize mille neuf cent soixante-huit (8 178 173 968) francs CFA prévus pour son ministère au titre de l’Année 2023. De son côté, la ministre du ministère de l’industrie et du commerce Alimatou Sadyha a tenté de convaincre les députés sur ceux à quoi servira les 7.000.983.000 Fcfa alloués à son ministère au cours l’année 2023.

Même exercice pour le ministre Raphael Akotègnon du ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale. Au titre de l’année 2023, Le projet de budget de son département ministériel est estimé à 63.678.350.000 Fcfa contre 48.894.518.210 Fcfa soit un taux d’accroissement de 30,24%,

Quant au ministère du développement du ministre d’Etat Abdoulaye Bio Tchané, son projet de budget, gestion 2023 s’établit à neuf milliards quarante-six millions cinq cent huit mille (9.046.508.000) francs CFA réparti comme suit : quatre milliards six cent quatre-vingt-douze millions quatre-vingt-dix neuf mille (4.692.099.000) francs CFA pour les dépenses ordinaires; et quatre milliards trois cent cinquante-quatre millions quatre cent neuf mille (4.354.409.000) francs CFA de dépenses en capital destinées au financement des trois (03) projets du portefeuille du MDC.  

 

8 178 173 968 francs CFA contre 7 188 882 450 en 2022, soit une hausse de 13,76%. Pour la fonction publique

 

 

 

Les crédits alloués au Ministère pour la gestion 2023, s’élèvent à huit milliards cent soixante-dix-huit millions cent soixante-treize mille neuf cent soixante-huit (8 178 173 968) francs CFA contre sept milliards cent quatre-vingt-huit millions huit cent quatre-vingt-deux mille quatre cent cinquante (7 188 882 450) en 2022, soit une hausse de 13,76%. Ces crédits sont répartis comme suit : Dépenses ordinaires :  7 313 173 968 FCFA ; Dépenses en capital :    865 000 .000 FCFA.

Devant la commission budgétaire ce mardi 15 novembre 2022, la ministre Mathys a indiqué que le portefeuille actif du Ministère pour le triennal 2023-2025 comporte quatre (04) projets. Ces projets cadrent parfaitement avec les choix de la politique économique et sociale du Gouvernement, exercice 2023 et renforcent les domaines d’intervention de la modernisation de l’administration publique, de la réforme administrative et institutionnelle et celui du renforcement des Capacités Institutionnelles. Au nombre de ces projets, elle cite : le Programme de Renforcement des Capacités du MTFP (PRC-MTFP) Ce programme est issu de la fusion des programmes de construction des locaux du MTFP et des DDTFP. Il vise la construction et l’équipement des directions départementales du MTFP. Il est financé pour 223 millions au titre de 2023 sur le Budget National et s’achève à la fin de la même année ; le Projet d‘Appui à la Réforme et à la Modernisation de l’Administration Publique (PARMAP).

Ce projet vise la modernisation de l’administration publique béninoise. Il est cofinancé par le PNUD (165 millions) avec une contrepartie nationale de 27 millions et s’achève en 2023.

Le Projet d’Appui à la Restructuration et à la Modernisation de la Fonction Publique (PARMFP). L’objectif général de ce projet est de réformer et de moderniser la fonction publique à travers la mise en place d’un nouveau modèle de prestation de services publics. Il est financé pour 250 millions au titre de 2023 sur le Budget National. Le Projet d’Appui à la Modernisation de la Gestion des Ressources Humaines de l’État (PAMGRHE)

Ce projet vise à optimiser la gestion des ressources humaines de l’État. Plus spécifiquement, sa mise en œuvre permettra d’assurer l’alignement des procédures, supports et outils de GRH sur les principes d’une gestion moderne des emplois et compétences (recrutement, carrières, formations, évaluation, paie et retraite) , de disposer d’un système performant et pérenne de formation continue des agents de l’État pour répondre aux exigences d’une administration de développement, d’assurer l’intégration des systèmes de gestion des ressources humaines et de la paie (SIGRHP) et de moderniser des Archives du personnel de l’État. Il est financé pour 200 millions au titre de 2023 sur le Budget National.

Selon la ministre Mathys, le Projet de Budget, gestion 2023 du Ministère du Travail et de la Fonction Publique (MTFP) a été élaboré conformément aux directives contenues dans la lettre de cadrage budgétaire du Ministère de l’Économie et des Finances définissant les conditions d’élaboration du projet de Budget Général de l’État, gestion 2023. Conformément au décret nº 2021-562 du 03 novembre 2021 portant Attributions, Organisation et Fonctionnement (AOF), le Ministère du Travail et de la Fonction Publique (MTFP) a pour mission la définition, l’élaboration et le suivi-évaluation de la politique de l’État en matière de travail et de fonction publique ainsi que le suivi des réformes administratives et institutionnelles, conformément aux lois et règlements en vigueur.

Ce projet de budget, gestion 2023 du MTFP s’inscrit dans la dynamique de l’utilisation rationnelle des fonds publics. Il vise la réalisation des objectifs d’une croissance économique accélérée et de lutte contre la pauvreté en général et la construction d’une Administration de développement en particulier.

 

7.000.983.000 Fcfa prévus pour le Ministère du commerce et d'industrie en 2023

 

 

 

Le montant du projet de budget du ministère de l’industrie et du commerce pour l’année 2023 s’élève à 7.000.983.000 Fcfa. Il est reparti en dépenses du personnel à hauteur de 1.400.353.000 Fcfa, en dépenses ordinaires hors personnel estimées à 2.087.362.000 Fcfa et les dépenses en capital à hauteur de 3.513.268.000 FCFA. C’est une prévision budgétaire qui prend en compte  trois programmes à savoir le premier qui est programme Pilotage et soutien aux services du ministère estimé à 1.812.652.000Fcfa pour entres assurer le pilotage et la coordination du ministère, renforcer la gestion des ressources humaines, matérielles et financières du ministère, renforcer le système de planification, de programmation et de suivi-évaluation. Le second est le programme industrie  estimé à 623.993.000 Fcfa pour la promotion des entreprises industrielles et le renforcement de la compétitivité des produits locaux le troisième le programme celui du commerce estimé à 4.564.338.000 Fcfa pour entre autres renforcer les capacités d’intégration du Bénin au commerce international et renforcer les activités commerciales. En soutien aux trois programmes et plus précisément au Programme commerce, le ministère a inscrit au titre de l’année 2023,  un projet de mise en place d’infrastructures marchandes transfrontalières pour une dotation de 3.513.268.000 Fcfa dont 3.035.989 Fcfa de dons.

 

Un accroissement de 30,24% pour le Ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale en 2023

 

 

 

Le projet de budget du ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale au titre de l’année 2023 est estimé à 63.678.350.000 Fcfa contre 48.894.518.210 Fcfa soit un taux d’accroissement de 30,24%, le tout reparti en dépenses ordinaires estimées à 22,487 milliards FCFA dont 14,954 milliards pour le Fonds d’appui au développement des Communes (FADeC-fonctionnement) contre 7,293 milliards Fcfa en 2022, en dépenses de capital estimées à 41,190 milliards Fcfa dont 39,181 pour le FADeC-investissement soit une amélioration de 15,38% par rapport à 2022.

Pour l’année 2023, le ministère de la décentralisation et de la gouvernance locale a prévu des ressources dans son projet de budget pour financer les priorités du secteur dont les plus importants sont : la mise en œuvre de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation, la poursuite et le renforcement de la gestion sécurisée du patrimoine du ministère, l’amélioration de l’employabilité du personnel du niveau central et des préfectures, la poursuite de la modernisation du cadre de travail au niveau central et des préfectures, la gestion des archives du ministère, l’élaboration de la stratégie du ministère et de son plan d’actions, la production régulière des informations statistiques de qualité, la dynamisation du dialogue de gestion au sein du ministère, la construction net l’équipement di CeFAL, la diversification de l’offre de formation du CeFAL à l’attention des agents et élus communaux, l’accroissement de la contribution de l’Etat a FADeC, la mise en œuvre du projet de fixation des limites des Communes et de leurs unités administratives locales, la mise à disposition des procédures des ressources matérielles et humaines qualifiées pour assurer au mieux leur mission d’assistance-conseil aux Communes. 

 

9.046.508.000 Fcfa alloués au ministère du développement en 2023 (09) priorités majeures

 

 

 

Le projet de budget, gestion 2023 du Ministère s’établit à neuf milliards quarante-six millions cinq cent huit mille (9.046.508.000) francs CFA réparti comme suit : quatre milliards six cent quatre-vingt-douze millions quatre-vingt-dix neuf mille (4.692.099.000) francs CFA pour les dépenses ordinaires ; et quatre milliards trois cent cinquante-quatre millions quatre cent neuf mille (4.354.409.000) francs CFA de dépenses en capital destinées au financement des trois (03) projets du portefeuille du MDC. Comparativement au budget, gestion 2022, il est enregistré une hausse de 51,93%, notamment 9,31% pour les dépenses ordinaires et 162 % au niveau des dépenses en capital. Au niveau des dépenses ordinaires, cet accroissement provient d’une augmentation des dépenses de personnel (25,69%) et des dépenses d’Acquisitions de Biens et Services (6,42%) imputable à la provision destinée à la prise en charge désormais par le MDC au titre de la gestion 2023 des loyers des baux administratifs. Quant aux dépenses en capital, cette hausse s’explique principalement par l’entrée dans le portefeuille PIP du Ministère, d’un nouveau dénommé Projet de capacitation et de partenariat pour la Transformation économique des territoires (ProPACTSET) dont l’objectifs est de promouvoir les initiatives structurantes, levier de la transformation structurelle de l’économie locale ; et accompagner les arrangements institutionnels visant la réduction des inégalités d’accès aux services sociaux de base. Au nombre des priorités majeures du Ministère du Développement pour l’année 2023, on retient neuf (09) au total. Formulation de la vision de développement 2060 du Bénin; Coordination de l’action gouvernementale; Dynamisation de la veille stratégique; Renforcement de la fonction et de la culture évaluatives; Suivi de l’opérationnalisation du Cadre Décennal d’Action pour l’accélération de la mise en œuvre des ODD; Consolidation du cadre national de la planification du développement; Renforcement du cadre d’accélération de la capture du dividende démographique pour le développement durable; accompagnement des acteurs à l’implémentation durable des politiques, stratégies et programmes de développement; Poursuite de la modernisation du Ministère. Parlant de la Coordination de l’action gouvernementale, le ministre Bio Tchané a laissé entendre qu’en 2023 l’accent sera mis sur la consolidation des acquis issus du dispositif mis en place, l’extension des plateformes (eCoordination et eReporting avec la production de rapports trimestriels, la dynamisation des cadres de concertation et comités présidés par le Ministre d’Etat ainsi que le renforcement de la veille stratégique et opérationnelle autour des questions d’intérêt national. Vous savez qu’en la matière le Gouvernement regarde de très près les questions sécuritaires, sociales et celles en lien avec le secteur productif. La Coordination de l’action gouvernementale veillera à impulser une efficacité à l’ensemble de ces domaines.

Léonel EBO



L.EBO
 
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