Pour la nouvelle année qui s’annonce (année 2023), le projet de budget du ministère de l’énergie pour est chiffré à 88.764.302.109 Fcfa soit 5,05% du Budget général de l’Etat. Il est composé des dépenses ordinaires estimés à 3.212.384.179 Fcfa et des dépenses en capital chiffrés à 85.551.917.840 Fcfa.
Les dépenses en capital sont financées à hauteur de 32.196.713.822 Fcfa pour le budget national et à hauteur de 53.355.204.018 F cfa par les ressources extérieures. Cet ambitieux budget permettra en 2023, de financer les activités de 21 projets dont 5 nouveaux et 14 projets déjà en cours.
Il s’agit du projet de construction d’une centrale thermique à turbine à gaz de 140 MW en cycle combiné sur le site de la ZES à Glo-Djigbé, du projet d’extension de la centrale solaire DEFISSOL (FORSUN Volet Solaire), du projet d’accès durable et sécurisé du Bénin à l’énergie électrique (PADSBEE 2019-2025) Volet Vinci, de la restructuration et de l’extension du système de répartition et de distribution de la Société béninoise de l’énergie électrique (PRESREDI), de la modernisation du système d’information de la société béninoise d’énergie électrique (DEFISSOL Volet SI), du projet d’extension et de densification électrique des réseaux de la SBEE (PEDER), du projet d’alimentation en énergie des sites d’usines de production des pierres ornementales, du projet d’extension du réseau de distribution de la SBEE (FORSUN Volet distribution), du projet de mise aux normes et d’amélioration qualité de service (Projet ASC), du projet d’alimentation en énergie électrique de la route des pêches, de la construction de dispatching transport et de son repli, du projet d’amélioration des services énergétiques (PASE), du projet l’électrification par système solaire photovoltaïque de 750 infrastructures sociocommunautaires, du projet d’efficacité énergétique et de gestion durable de la biomasse énergie (P2EGeDBE), du programme d’actions pour l’électrification des localités rurales au Bénin (PAELRB), du projet d’électrification rurale (PERU), du projet d’augmentation de l’accès à l’électricité (P2AE), le projet de sécurisation électrique des bâtiments administratifs, de l’appui institutionnel et de renforcement des capacités des acteurs du secteur de l’énergie du Bénin (RECASEB), du projet d’habilitation du ministère de l’énergie pour la consolidation des acquis du MCA Bénin 2 et de l’apurement des dettes
29.122.744.000) FCFA alloués au Ministère des affaires sociales en 2023
En 2023, le montant de l'enveloppe budgétaire alloué au Ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance pour relever les différents défis le long de l’année s’élève à vingt-neuf milliards cent douze millions sept cent quarante-quatre mille (29.122.744.000) francs CFA contre treize milliards deux cent soixante et un millions cent trente mille (13.261.130.000) francs CFA en 2022, soit une hausse de 15 861 614 000 FCFA correspondant à un pourcentage de 119,61% Ces crédits sont répartis en dépenses de personnel à hauteur de 1 723 718 000 Fcfa, en dépenses ordinaires hors salaires à 5 465 374 000 Fcfa et en dépenses en capital à hauteur de 21 933 652 000Fcfa. Cette hausse se justifie à juste titre par les grandes ambitions du PAG 2021-2026 visant prioritairement le renforcement de l’accès des populations aux services sociaux de base et aux opportunités économiques et financières. Ceci constitue l’une des priorités du Président de la République qui a placé son second mandat sous le signe du « hautement Social ». Cela se traduira par des actions fortes pour une amélioration significative des conditions de vie des populations les plus vulnérables et la réduction des inégalités sociales. Les priorités d’intervention du MASM pour la gestion 2023
Il est envisagé une protection sociale pour tous et une prise en charge des groupes vulnérables, notamment les enfants, les personnes handicapées et les personnes âgées.
Au nombre des priorités pour l’année 2023, on peut citer, entre autres: le lancement de nouveaux chantiers de réhabilitation / construction et équipement des Centres de Promotion Sociale et autres structures du MASM ; la transformation des CPS en guichet unique protection sociale au niveau des communes; l’extension de la distribution de cartes biométriques à tous les pauvres extrêmes des 20 communes restantes ; l’organisation d’une nouvelle campagne de communication de proximité en direction des pauvres, du personnel de santé, DDS, MCZ, des élus locaux, des relais communautaires, des DDASM, CPS, leaders d’opinions, religieux, têtes couronnées, ONG ; extension de l’assurance maladie à toute la population notamment les fonctionnaires retraités étudiants, Pauvres non Extrêmes et non Pauvres.
La poursuivre de la mise en place du crédit pour les artisans ayant bénéficié d’une formation sur ARCH; procéder à l’élargissement du contenu du panier de soins. Poursuite de la mise en œuvre du Programme de Modernisation des Espaces Publics de Protection Sociale et de Promotion du Genre ; Mise en œuvre des actions d’autonomisation économique des femmes et de promotion du genre ; Exécution des actions de protection des couches vulnérables à travers entre autres la mise en œuvre du Programme Décennal d’Extension de Filets Sociaux ; Poursuite d’animation des espaces sûrs existants et création de nouveaux espaces; Suivi de la distribution des kits scolaires et démarrage des transferts monétaires conditionnels. Poursuite des refinancements pour les SFD ayant exprimé le besoin; Expérimentation de la phase pilote du crédit digital au profit des cibles du projet ARCH Financement des cibles du projet de Développement des Périmètres Irrigués en Milieu Rural ; Evaluation et/ou actualisation des documents de politiques ( la Politique Nationale de Protection de l’Enfant, la Politique Nationale de Promotion du Genre, la PNPIPH) assorties de leur stratégie d’opérationnalisation et de leur plan d’actions ; Poursuite des refinancements pour les SFD ayant exprimé le besoin; Expérimentation de la phase pilote du crédit digital au profit des cibles du projet ARCH ; Financement des cibles du projet de Développement des Périmètres Irrigués en Milieu Rural.
Aurélie Soulé Adam Zoumarou du Ministère de l’économie numérique et de la digitalisation défend 31.075.081.000 Fcfa
Les crédits alloués au ministère de l’économie numérique et de la digitalisation au titre de l’année budgétaire 2023 s’élèvent à 31.075.081.000 Fcfa dont 9.003.433.000 Fcfa pour les dépenses ordinaires et 22.071.648.000 Fcfa pour les dépenses en capital. Ce budget est en hausse de 23,57% par rapport à 2022. Les crédits alloués vont permettre de mettre en œuvre des actions capitales telles que l’extension de la couverture mobile dans les zones rurales et la mise en place de points numériques communautaires dans les Communes éligibles qui n’en sont pas pourvues, l’élaboration et le développement de nouveaux curricula de formation pour l’enrichissement de l’offre de formation de l’école des métiers du numérique, le développement et la promotion d’applications d’intelligence artificielle et de gestion des données utiles aux programmes nationaux, la poursuite de la mise en œuvre du Smart Gouv à travers la sécurisation et le renforcement la généralisation de la gestion électronique des courriers et des documents , la mise en œuvre des activités relatives à la transformation numérique des collectivités locales, l’accélération de la modernisation de l’ORTBl, de la nouvelle chaine de télévision A+ Bénin, le renforcement du cadre réglementaire relatif au secteur des médias.
539.849.000 Fcfa prévus pour le Médiateur de la République 2023
Les crédits ouverts au profit du Médiateur de la République au titre l'année 2023 s'établissent à la somme de 539.849.000 Fcfa contre 460.393.000 Fcfa en 2022. Face aux députés hier mardi 22 novembre 2022, le Médiateur de la République a fait savoir que cette augmentation ne permettra au Médiateur de la République d'atteindre convenablement ses objectifs en raison du rôle qu'il joue pour la paix, la concorde sociale et la bonne gouvernance.
Il est reparti en dépenses du personnel à hauteur de 128.694.000 Fcfa et en dépenses de fonctionnement à hauteur de 407.755.000Fcfa. Plusieurs activités sont prévues au titre de l'année 2023. Il s'agit surtout des activités liées à la nouvelle orientation donnée par le Chef de l'Etat concernant le dialogue politique et sociocommunautaire et que le Médiateur de la République doit mettre en œuvre pour les questions de paix et de concorde sociale. Il s’agit entre autres de la retraite des cadres de la Direction des recours, l'organisation des audiences foraines, les sessions annuelles du Médiateur de la République, l'organisation des activités de sensibilisation aussi bien au niveau du siège de l'institution qu'au Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique
Eléonore Ladékan Yayi sollicite plus de 85 milliards FCFA pour la poursuite de quatre programmes prioritaires en 2023
La Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Eléonore Ladékan Yayi a présenté, lundi 21 novembre 2022, à la Commission budgétaire du parlement, les grandes lignes du projet de budget 2023 de son département ministériel. D’un montant de 85.619.888.000 FCFA, ce projet de budget 2023 du Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS est en augmentation de 19,71% par rapport à 2022, Une fois voté, il servira au financement de quatre (04) programmes prioritaires à savoir le pilotage et soutien aux services du MESRS, le Programme Enseignement supérieur, le Programme Recherche scientifique et l’innovation et le Programme Vie de l’étudiant.
Le projet de budget du ministère de enseignement supérieur et de la recherche scientifique pour l’année 2023 est estimé à 85 619 888 000 Fcfa contre 71 522 209 000 Fcfa en 2022, soit une augmentation de 19,71% Ce budget 2023 devrait permettre d’asseoir et de poursuivre les réformes prioritaires du sous-secteur de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique en phase avec le programme d’actions du gouvernement. Ce projet de budget s’articule autour de quatre programmes à savoir le Programme Pilotage et soutien aux services du MESRS, le Programme Enseignement supérieur, le Programme Recherche scientifique et innovation et le Programme Vie de l’étudiant. Les principaux défis à relever à travers ces différents programmes sont : L’évaluation des enseignants à travers la mise en place des organes de contrôle de leurs prestations, la qualité de l'enseignement, la pertinence des programmes et l’éthique dans les universités, le développement des compétences pour une meilleure employabilité des diplômés sortis des Universités, la consolidation du cadre institutionnel et organisationnel du système national de la recherche en science, technologie et l'innovation, le renforcement des infrastructures (administratives, pédagogiques, laboratoires et résidences) avec des équipements modernes. Quant aux priorités du ministère pour l’année 2023, elles portent sur la mise en place d’un régime de gouvernance des universités publiques, du statut particulier du personnel enseignant incluant un mécanisme d’évolution hors hiérarchie et de maintien en activité après l’âge limite d’admission à la retraite (éméritat) , la en place d’un programme de bourses d’études favorisant les filières scientifiques , l’instauration des mesures spécifiques d’incitation à la recherche et à l’innovation , la mise en œuvre de la délégation des prestations des œuvres sociales universitaires au secteur privé, la construction et l'équipement des infrastructures modernes (pédagogiques, laboratoires et résidences) au profit des étudiants et enseignants, pour ne citer que celles-là.
Près de 190 milliards F pour l’enseignement secondaire et la formation professionnelle
Le projet de budget, gestion 2023, du Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle a été présenté, lundi 21 novembre 2022, aux députés membres de la Commission budgétaire. Pour l’année 2023, le secteur des enseignements secondaire, technique et de formation professionnelle a élaboré un budget estimé à 189.727.844.000 Fcfa contre 143.621.171.000 Fcfa en 2022 soit une augmentation de 32,10%. Ce budget est destiné à la poursuite de plusieurs actions,
Dans sa présentation devant la commission budgétaire, le ministre Chabi Yves Kouaro a laissé entendre que ce budget servira en partie a la finalisation et la vulgarisation de la stratégie nationale de l’enseignement secondaire général, de la formation initiale et continue des enseignants ACDPE, du renforcement et l’encadrement spécifique des AME, la mise à jour et le complément des fonctionnalités de la plateforme EducMaster, la construction de 6 lycées scientifiques et de 2 écoles normales scientifiques. Ce projet de budget du Ministère des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnel pour l'année 2023 est estimé à 189.727.844.000 Fcfa contre 143.621.171.000 Fcfa en 2022 soit une augmentation de 32,10%, Les dépenses de fonctionnement sont estimées à
1.593.172.000FCFA. Les dépenses en capital représentent 34,40% du budget contre 23% en 2022; ce qui traduit la volonté du gouvernement avec l'appui des partenaires techniques et financiers d'investir massivement pour la mise en œuvre de la stratégie de l'enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle. Entre aux actions à mener au cours de l'année 2023 par le ministère, il y a la poursuite de la mise en œuvre de la stratégie nationale de l'enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle, la finalisation et la vulgarisation de stratégie nationale BDE l'enseignement secondaire général, la formation initiale et continue des enseignants ACDPE, le renforcement et l'encadrement spécifique des AME, la mise à jour et le complément des fonctionnalités de la plateforme EducMaster, la construction de 6 lycées scientifiques et de 2 écoles normales scientifiques. La poursuite des travaux en vue de l'achèvement des 663 modules de 4 salles de classes et des 225 blocs de latrines à 4 canines dans les départements de l'Ouémé, du Borgou, des Collines, du Zou, de l'Alibori et du Plateau, la construction du lycée technique de Bohicon.
Plus de 85 milliards FCFA pour l’eau et les mines en 2023
Le projet de budget du Ministère de l’Eau et des Mines pour l’année 2023 s’élève à 85 milliards 179 millions 817 mille francs CFA. Il connaît un accroissement de 14,41% comparativement à 2022 où il s’est établi à 74 milliards 448 millions de Francs CFA pour le compte de l’année 2022 en cours.
Le projet de budget du ministère de l'eau et des mines pour le compte de l'année 2023 est estimé à 85.170.817.000 Fcfa contre 74.448.532.000 Fcfa en 2022 soit un taux d'accroissement de 14,41%. Ce budget est reparti en dépenses ordinaires à hauteur de 2.052.606.000 Fcfa et les dépenses en capital sont d'un montant de 82.127.211.000 Fcfa.
Ledit projet de budget une fois adopté permettra de mener des actions telles que la promotion de l'accès à l'assainissement des eaux usées et pluviales en milieu urbain, le suivi des activités de projet de construction et d'exploitation du pipeline export Bénin-Niger sur toute l'étendue du territoire national, la restructuration du secteur minier, la poursuite des travaux de renforcement des systèmes d'alimentation en eau dans 7 villes du Bénin non encore couvertes par la SONEB, l'amélioration de la disponibilité de l'eau en quantité et en qualité pour les activités de production, la finalisation des études ADS, APD pour le démarrage des travaux de renforcement des systèmes en eau potable dans 60 villes faiblement couvertes, l'amélioration du cadre de gestion pour une bonne gouvernance de l’eau.
Sévérin Maxime Quenum justifie près octroyés pour la justice en 2023
Le ministre de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme Sévérin Maxime Quenum était face aux députés de la commission budgétaire, lundi 21 novembre 2022, dans le cadre de la présentation des grandes lignes du projet de budget 2023 de son département ministériel.
Le projet de budget du ministère de la justice, de la législation et des droits de l'homme pour l'année 2023 est d'un montant de 25.506.226.118 Fcfa. A l'exception du projet d'appui à l'amélioration de l'accès à la justice et à la réédition des comptes cofinancé par le budget national et le PNUD dont le terme est prévu pour le 31 décembre 2023, le ministère ne dispose plus de projets dans son portefeuille d'investissement public au titre de l'année 2022. Dans le cadre de la poursuite des actions de réformes entamées par le ministère trois nouveaux projets sont inscrits au programme d’investissements niveau vers délégations régionales
Léonel EBO
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