En prélude aux législatives du 08 janvier prochain, Madame Cécile Hounkpatin née Ahoumènou était dans la journée de ce mardi 27 décembre 2022 au contact de ses sœurs dans l’arrondissement de Mèdédjonou, commune d’Adjarra. Occasion pour la vice-présidente de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication, actuelle mandature et candidate de la liste de l’Union Progressiste le Renouveau et seule femme conformément la loi n° 2019-43 du 15 novembre 2018 portant code électoral notamment en son article 114 qui dispose : « le nombre de députés à l’Assemblée nationale est de cent neuf (109) dont vint-quatre sièges exclusivement réservés aux femmes », de partager avec les femmes venues des sept arrondissements que compte la Commune à savoir : Mèdédjonou, d’Aglogbè, de Honvié, d’adjarra1, d’Adjarra 2 et de Malanhoui sa vision avec ses sœurs une fois élue au parlement au terme du scrutin du 08 janvier 2023.
Pour la circonstance, c’était au chef de terre qui n’est autre que le maire de la commune d’Adjarra, M. Germain Wanvoègbè de planter le décor. Dans son allocution, il n’a pas occulté l’importance de micro crédit dans les activités rémunératrices de revenus des femmes de nos villes mais surtout celles vivant dans nos campagnes qui parfois ont juste besoin d’un petit accompagnement pour réaliser des très belles choses. Il a rappelé de façon succincte à l’audience occasionnelle du jour, les nombreux avantages et autres témoignages qu’il a pus recueillir des femmes bénéficiaires de micro crédit avec qui il a partagé sept ans durant l’exaltante expérience de micro crédit qu’il a financé grâce à ses propres ressources financières. Il sera suivi de l’un de ses éternels et fidèles accompagnateurs en la personne de l’actuel deuxième adjoint au maire, M. André Assogba qui est revenu de long en large sur les nombreux avantages et la joie que le projet de micro crédit dénommé « Afi Jesu » a pu semer dans le cœur des femmes des sept arrondissements de la commune d’Adjarra. Mais le crédit Alafia initié par le régime précédent et qui a été renforcé par le régime Talon pour le bien-être des millions de femmes béninoises a été le menu principal de cette rencontre politique d’échanges, de partage, de donner et de recevoir.
La phase micro crédit Alafia
Tour à tour la représentante de la Directrice départementale des affaires sociales et du micro crédit Ouémé Plateau et les représentants des micro finances telles que le Défi, FINADEV, IAMD, toutes des micro finances agrées et accompagnant l’Etat dans sa noble mission d’octroi de micro crédit aux femmes béninoises dans le cadre du projet Alafia ont entretenu les femmes conviées à cette rencontre d’échanges, de donner et de recevoir sur les nombreux avantages qui les attendent une fois qu’elles vont opter pour ce secteur pour le bien-être de leurs activités génératrices de revenus. Depuis les conditions à remplir pour bénéficier du micro crédit en passant par les conditions de remboursement et les astuces qu’il faut suivre pour ne pas tomber sous le coup de la loi, rien n’a été occulté.
Pour la porte parole des femmes bénéficiaires de micro crédits et présentes à la rencontre de Mèdédjonou, la candidate Cécile Ahoumènou peut désormais compter sur toutes les femmes des sept arrondissements pour la simple raison qu’en tant que femme au foyer et mère de famille de surcroit, elle connaît les difficultés quotidiennes des femmes et saura les défendre une fois au parlement. Cette reconnaissance et cet engagement de la représentante des femmes seront suivis des applaudissements bien nourris et vont rassurer comme on devrait s’y attendre la candidate Cécile Ahoumènou.
L’apothéose de la rencontre
Prenant la parole, la candidate Cécile Ahoumènou fera savoir que le fait que les échanges aient tourné autour de micro crédit Alafia n’est pas un fait du hasard. En effet, à en croire M adame Cécile Ahoumènou, bien avant le lancement officiel des campagnes électorales entrant dans le cadre des législatives du 08 janvier 2023, lors des périodes pré campagnes donc, toutes les fois que l’occasion lui était offerte de rencontrer ses sœurs des villages et autres arrondissements de la commune d’Adjarra et d’échanger avec elles sur leur vécu quotidien et les difficultés qu’elles rencontrent dans leur rôle de femmes de ménages et actrices principales des activités créatrices de revenus dans nos marchés pour le soulagement et le bien-être de leurs familles, une seule question était sur toutes les lèvres, celle relative aux micro crédits Alafia. « Nous n’avons pas accès aux micro crédits », disaient les femmes à l’unisson, a fait savoir la candidate. Faut-il laisser cette principale préoccupation qui tient les femmes beaucoup au cœur et attendre la fin les élections législatives avant de l’aborder. La réponse est sans ambages. Non. C’est donc à juste titre qu’elle a choisi d’échanger avec les femmes de la localité qui l’a vue naître et à laquelle elle doit tout depuis ses premiers pas à l’école, en passant par sa longue carrière dans la presse jusqu’aux missions républicaines qu’elle accomplit depuis qu’elle a eu la grâce d’être désignée comme la vice président de la Haac, l’organe de régulation de la presse dans notre pays. Dans sa brève allocution, la candidate Cécile Ahoumènou, très rassurée de l’inconditionnel soutien des femmes des sept arrondissements de la commune d’Adjarra fera savoir qu’elle a préféré aborder la question de micro crédit qui tient les femmes à cœur et échanger avec elle sur les mécanismes qu’elles doivent avoir pour avoir accès à ces micro crédits pour le bien-être de leurs familles respectives. C’est donc le bien-être social des femmes béninoises en général et celles de la 19è circonscription électorale comprenant les communes d’Adjarra, des Aguégués, de Porto-Novo et de Sèmè-Podji, la raison fondamentale du positionnement de la candidate Cécile Ahoumènou sur la liste de l’UP, le Renouveau dans le cadre du scrutin du 08 janvier 2023 au terme duquel seront élus six députés donc nécessairement la candidate Cécile Ahoumènou en tant que femme au terme de la loi. « Les femmes à l‘Assemblée nationale feront la différence et j’en suis certaine », a-t-elle conclu après être rassurée de l’engagement des femmes de la commune d’Adjarra pour son élection lors des législatives du 08 janvier prochain.
J.D
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