(Les amandes de karité fixées à 100 F CFA le kilo ‘’prix plancher’’ désormais). Ne disposant pas ni de l’or ni de diamant à vendre pour accroître son économie, le Bénin dispose néanmoins des atouts importants dans le secteur agricole pour atteindre cet objectif de développement économique. C’est pourquoi le Gouvernement du Président Patrice Talon a décidé de mettre l’accent sur la valorisation de l’agriculture béninoise à travers la production et la promotion de certains produits de rente, comme l’amande de karité. Très prisé par bien de pays dans le monde, le karité béninois garde une particularité dans son exploitation à des fins diverses.

Lors du Conseil des Ministres de ce 06 septembre, le Gouvernement a entériné les propositions de la Commission Permanente d’Approvisionnement en Facteurs de Production, de Commercialisation des Produits Agricoles et du Commerce Général et fixé le prix des amandes de karité à 100 F CFA le kilogramme (prix plancher). Cette décision vise à encourager les acteurs à la base de la chaîne de collecte et de commercialisation à poursuivre l’observance des conditions optimales de traitement et de stockage afin d’améliorer sensiblement la qualité de ce produit. De toute évidence, le Gouvernement du Président Patrice Talon s’est engagé à booster la filière. Laquelle, peut autant que le coton, le cajou et l’ananas, apporter une plus-value à l’économie nationale. Par la décision prise en sa séance hebdomadaire de ce mercredi, le Gouvernement vient d’ouvrir la voie à un nouvel essor de la filière karité. En d’autre terme, cette démarche vient encourager les acteurs à divers niveaux intervenant dans le secteur à produire davantage le karité. Désormais, toutes les parties prenantes de la filière karité peuvent s’assurer de ce que l’Etat béninois accorde une attention particulière à la promotion de cette filière. Vers un programme spécial de réfection et d’entretien des pistes rurales L’acheminement des produits agricoles en général et en particulier celui des stocks d’amandes de karité est sujet à de nombreuses difficultés du fait non seulement du mauvais état des pistes rurales mais également de l’indisponibilité de celles-ci. Le constat fait est peu reluisant et se rapporte à la qualité des travaux souvent mal exécutés ainsi qu’à la dispersion des ressources dans plusieurs ministères, notamment celui de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche et celui des Infrastructures et des Transports. Cette situation crée de véritables manques à gagner pour les acteurs surtout les producteurs. Un véritable changement va ainsi intervenir dans les jours à venir. L’accès aux différents sites de production et de collecte de stocks des produits agricoles sera d’une grande facilité. En effet, de grandes orientations ont été tracées pour un meilleur entretien des pistes à l’avenir lors de ce Conseil des ministres de ce mercredi. Pour corriger ces contreperformances, le Conseil a décidé de : regrouper en un seul programme tous les besoins d’aménagement et de réfection de pistes rurales sur l’ensemble du territoire national, confier les travaux de réfection de pistes rurales au Ministère des Infrastructures et des Transports qui procèdera, chaque année, aux travaux de réfection et/ou de construction de pistes rurales selon une programmation établie, actualiser la classification des pistes pour se conformer à la règlementation en vigueur et enfin constituer un répertoire d’entreprises. L’impact de ces mesures sera très positif en ce sens qu’elles vont améliorer les conditions de vie et de travail des agriculteurs. Cette politique traduit bien la volonté du Chef de l’Etat, Patrice Talon de réduire les peines des paysans et agriculteurs. Cet acte de grande utilité pour l’économie nationale enclenché par le gouvernement Talon montre combien il veut améliorer les performances de l’agriculture béninoise à travers un réseau de pistes rurales bien définies et bien entretenues. Ce qui, à terme, va faciliter le transport et le convoyage des différentes spéculations agricoles vers les lieux de regroupement ou de vente.