La revalorisation des salaires des travailleurs effectuée par le gouvernement du président Talon nécessite certes un coût additionnel mais il ne sera pas procéder à une quelconque pression fiscale pour financer ce surcoût. Du moins, c’est ce qu’a donnée, comme assurance mercredi 04 janvier 2022, le secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernent, Wilfried Houngbédji au cours d’un entretien télévisé.
Le salaire des travailleurs béninois a connu une augmentation de 30%. Pour Wilfried Houngbédji, secrétaire général adjoint du gouvernement et porte-parole du gouvernement, « cette mesure représente 60 milliards FCFA et plus sur la masse salariale » annuelle soit plus de « 5 milliards de francs supplémentaires que le gouvernement injecte dans les poches des travailleurs » chaque mois. Cet effort financier supplémentaire du gouvernement est de nature à dynamiser le marché national, relancer le pouvoir d’achat ; toutes choses qui ne font que du bien à l’économie nationale, selon le porte-parole du gouvernement. « Il ne s’agit pas de rechercher par des voies d’imposition nouvelles de quoi financer ce surcoût de la masse salariale (…) à partir du moment où c’est fait, cela entre dans la rubrique des charges pérennes (...) le budget est en mesure de faire face à ces nouvelles charges », a rassuré le porte-parole du gouvernent, mercredi dernier, dans un entretien télévisé.
J.D