À travers une interview accordée au quotidien du service public "La Nation" de ce mardi, le Procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et le terrorisme (Criet), Gilbert Togbonon a mis en garde ceux qui l'attaquent via les réseaux sociaux et se réserve le droit de toute action à leur encontre après l'exercice de ses fonctions à la tête de l'institution.

Le Procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et le terrorisme (Criet), Gilbert Togbonon répond à ses détracteurs. En effet, après avoir expliqué les fonctions et attributions de la Criet, le dossier Ajavon, M. Gilbert Togbonon à saisi l'occasion, pour faire des mis au point, avec à la clé des menaces contre ceux qui l'attaquent vertement sur les réseaux sociaux et autres canaux. Pour Gilbert Togbonon, c'est la méconnaissance ou la mauvaise interprétation des textes qui régissent la Criet et du code du numérique qui entraînent toutes ces dérives. Les auteurs dit-il, vont sans nul doute en répondre tôt ou tard. " « (?). Je constate que ceux qui aujourd?hui utilisent l?arme des réseaux sociaux n?ont pas bien lu ou n?ont pas du tout lu le code sur le numérique. Je voudrais leur dire que mon silence ne veut pas dire que je ne sais pas répondre aux attaques. Je réserve mes droits de réponse juridiques. Je n?attaquerai personne par les réseaux sociaux. Tous ceux qui ont écrit des choses sur moi sur les réseaux sociaux, qu?ils sachent que je conserve leurs propos quelque part et quand je serai déchargé de mes fonctions, c?est en ce moment-là qu?ils vont faire les frais de procédure et nous allons régler tout cela devant les tribunaux. Le délai de prescription c?est trois ans. Si les faits ne sont pas prescrits, ils n?ont qu?à se préparer à en répondre devant les juridictions. Je ne ferai pas une guerre d?institution maintenant. Je prends patience. Ceux qui m?ont attaqué personnellement, je conserve leurs propos, je les enregistre, ils sont identifiés et j?attends le jour où je serai déchargé de mes fonctions, car j?ai un nom à défendre? ». A-t-il fait savoir dans cet entretien accordé à nos confrères du quotidien de service public La Nation. Gilbert Togbonon a martelé que les gens ont oublié que la roue tourne. C'est pourquoi, il a rappelle: "Ceux qui travaillent ici vont partir et ceux de cette même profession qui sont aussi en train de critiquer viendront porter la même charge pour continuer. A leur tour, on verra ce qui va se passer. C?est une institution qui demeure. Ils viendront et nous verrons.". Au cours de cet entretien, le Procureur Gilbert Togbonon n'a pas cessé de rassurer les uns et les autres de ce que la Criet travaillera conformément aux textes et là-dessus, il n'y a aucun débat. Les dossiers Ajavon et autres ont également été abordés. Jean DOSSOU

Dieudonné KATAKOULA