Au nombre des mesures prises par le gouvernement, pour combattre la cybercriminalité dans les prisons du Bénin, se tient en bon rang, l'instruction donnée par le chef de l'État le changement, des régisseurs dans toutes les prisons. Ainsi, depuis le 30 mars dernier. Cinq mois après ce coup de balaie, nous pouvons le dire, avec preuves que le choix de l'actuel régisseur de la prison civile de Savalou n'aurait pas été des meilleurs. Selon une plainte parvenir à notre rédaction, ce dernier a succédé à trois autres au temps de qui, "aucun cas de plainte pour escroquerie ou arnaque contre un pensionnaire de cette prison n'a été enregistré."
Mais tel ne serait pas le cas avec l'actuel patron des lieux. Depuis quelques jours une affaire de plainte pour présomption de cybercriminalité écume l'ambiance de l'univers carcéral à Savalou. Une affaire qui fait jaser plus d'un dans les rangs des pensionnaires. Il s'agit de l'affaire relative à un détenu, contre qui, un mandat de dépôt a été délivré le 1er septembre dernier, par le procureur du tribunal de Lokossa pour escroquerie. La requête de l'autorité judiciaire porte la mention N° Sava/2023/RP/00745 du 1er septembre 2023 signé du procureur et transmis aux autorités pénitentiaires de la maison d'arrêt. Ce document est délivré suite à des plaintes enregistrées à l'encontre de S.K prisonnier. La lenteur qui retarde l'exécution de cette requête et le silence plat qui semble entourer ce dossier suite des interrogations aussi bien du coté du plaignant que des prisonniers. Sur le sujet, l'on susurre que l'étroitesse des relations entretenues avec S.K. depuis prise de service par l'actuel régisseur en serait la base. Il est revenu que le maitre des lieux aurait, du fait de ces relations attribué ce détenu, des rôles qui feraient de lui, tantôt supervision des cambistes ou autres petites tâches, dont l'exécution lui facilite l'usage de téléphones portables. Ce qui lui aurait permis des conditions favorables pour la création de groupuscules de personnes s'adonnant à des actes d'escroquerie. Ainsi depuis quelques jours ça gronde dans les rangs des détenus qui piaffent d'impatience de voir lever au plus tôt, le coin de voile sur cette affaire. Ces derniers sollicitent de la part des autorités de l'Agence pénitenciers du Bénin, la constitution d'une commission d'enquête pour élucider ce dossier, Aussi se déclarent-ils prêts à d'en remuer les dessous, par l'exhibition et la ventilation des preuves qui ne manqueront de mouiller le régisseur.
Wait ans see! dira l'autre.
Jean DOSSOU