06 avril 2016 - 06 avril 2016, cela faisait exactement trois ans que le président patrice Talon accédait à la magistrature suprême. Après trois ans de gestion du pouvoir d'Etat, plus personne ne doute des nombreux secteurs de la vie nationale impactés de même que les multiples résultats enregistrés à partir des réformes mises en place.
Au lendemain de son accession à la magistrature suprême, le président patrice Talon, conformément aux engagements pris avec le peuple Béninois au cours des campagnes présidentielles, s'est résolument mis au travail pour transformer plusieurs secteurs de la vie nationale. Et pour relever ce défi, plusieurs réformes ont été mises en place par le chantre de la rupture et son équipe. Entre autres on peut citer : des réformes liées aux finances publiques (avec pour résultat immédiat : la rationalisation des dépenses, la transparence dans la gestion des affaires publiques et le respect des biens publics) ; des réformes relatives au droit de grève par exemple. A ce niveau, il faut souligner que : ce courage dont a fait montre le chef de l'Etat pour briser ce signe indien a permis au Bénin d'être aujourd'hui à l'abri des grèves sauvages qui paralysaient l'administration. Grâce à Patrice TALON, 1% de la population ne prend plus en otage les 99 autres. Aujourd'hui, pour le citoyen lambda et la plupart des agents de l'État, le droit de grève est limité dans le temps. Il faut tenir compte des droits des autres citoyens dont les impôts et taxes permettent de payer les agents de l'Etat. La lutte contre les faux médicaments peut également entrer dans ce registre. Parce que c'est difficile et douloureux de faire des réformes en politique. Raison pour laquelle on peut aujourd'hui mesurer et apprécier la portée des actions du président Talon. En plus de tout ceci, il ne faut surtout perdre de vue le domaine sanitaire où des réformes majeures a été opérées avec la mise en place du projet ARCH, le maintien des médecins dans les services de santé etc, sans compter l'administration qui est beaucoup plus performante. Tout ceci amène des observateurs anonymes à affirmer que si chacun de ses prédécesseurs avait pris un peu sa part d'impopularité productive, le pays serait plus avancé.
En effet, il faut remarquer que pour réussir lesdites réformes, le Président TALON a dû prendre sur lui, le risque de l'impopularité que nombre de ses prédécesseurs dans la fonction auraient dû prendre pour donner la chance d'un réel décollage économique au pays. Malheureusement, tel n'a pas été le cas au niveau de ses prédécesseurs qui avaient préféré faire autre choix. La conséquence, c'est ce que chacun de nous connait. Et parlant de ces réformes, le clou de cette audace du compétiteur né est la réforme du système partisan. Une réforme douloureuse et donc controversée parce que dénoncée par l'opposition qui n'a pu suivre le rythme, alors qu'elle est pleine de pertinence et de promesses pour la réhabilitation du monde politique béninois. S'il est vrai que l'introduction ou la mise en oeuvre de toute réforme rencontre des résistances ou fait objet de polémique aujourd'hui, il faut tout de même souligner que demain, l'histoire revaudra au président Talon ses réformes. Après trois ans de gouvernance, on constate avec plus de recul que les réformes engagées sont très pertinentes pour la transformation rationnalisée de notre pays.
L.EBO