Photo de famille des experts des pays membres du Cames avec l'autorité
Bénin Royal de Cotonou a servi de cadre les 27 et 28 mai 2019 à la réunion des experts du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (Cames) qui entend baliser le terrain pour la 36ème session du Conseil des ministres du Cames qui démarre ce jour, mercredi 29 mai 2019 à Cotonou. Il a été question pour ces derniers d'examiner certains documents fondamentaux de l'Institution afin de permettre aux ministres de prendre des décisions idoines pour un enseignement supérieur de qualité. C'est le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso qui a procédé à l'ouverture des travaux.
Cette rencontre scientifique a réuni les experts des pays membres du Cames à savoir le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, la Côte d'ivoire, le Gabon, la Guinée Bissau, la Guinée équatoriale, le Madagascar, le Mali, le Niger, la République démocratique du Congo, le Rwanda, le Tchad, le Sénégal et enfin le Togo. Pendant deux jours, les participants ont procédé à l'examen des litiges dont l'Institution fait objet, du rapport d'activités et financier 2018 du Secrétaire général, du suivi des résolutions du conseil prises en 2018 : à l'évaluation de la mise en oeuvre de son plan stratégique 2014-2019, ainsi que la relecture des textes juridiques qui fondent son existence ; l'examen des procédures d'inscription aux concours et sur les listes d'aptitude et le programme de reconnaissance et d'équivalence des diplômes.
Souhaitant la bienvenue à ses hôtes, le Secrétaire général du Came, le Professeur Bertrand Mbatchi, a laissé entendre que le gouvernement de la rupture accorde un intérêt particulier à la formation du capital humain notamment dans le secteur de l'enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l'innovation. C'est pourquoi, il a émis le voeu qu'au sortir de ces assises du Comité des experts, le Cames se dote de nouveaux leviers de gouvernance ou les consolide, aux fins de renforcer sa compétitivité à l'échelle de son espace en particulier et à l'international en général, selon la vision du Cames futur contenue dans les recommandations issues des réflexions menées dans le cadre de la célébration du cinquantenaire en 2018.
Ouvrant les travaux, le ministre béninois de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie Odile Attanasso a rappelé aux experts que l'orientation qu'ils donneront à chacun des dossiers soumis à leur examen aura, à l'avenir, des répercussions certaines sur la qualité de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique. A cet effet, elle les invite à beaucoup d'objectivité et de discernement dans leurs analyses, mais surtout à un sens élevé de responsabilité car, leurs travaux touchent à la définition des politiques d'éducation et, partant, de développement des Etats membres du Cames. « L'enseignement supérieur et la recherche scientifique jouent un rôle prépondérant dans le développement de tous les secteurs de la vie politique, économique et sociale de nos Etats, car tout dépend de la qualité des ressources humaines que nous mettrons sur le marché du travail », a-t-elle martelé. A noter que le Cames est une Agence régionale d'assurance qualité et d'accréditation au service du développement socio-économique durable des pays membres.
Wendy J. KEDOTE