Aurélien Agbénonchi, ministre des affaires et de la coopération a procédé hier, jeudi 30 mai 2019 Azalaï Hôtel de la Plage à Cotonou à l'ouverture de la 36ème session du Conseil des ministres du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (Cames) consacrée à faire le point des activités menées pendant la période entre deux sessions et de retracer de nouvelles perspectives pour son avenir. Il était entouré pour la circonstance du Président en exercice du Cames, le ministre camerounais, Jacques Famé Ndongo et le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso.

Cette session du Conseil des ministres du Cames donne de nouvelles orientations pour l'amélioration de son mode de gouvernance et pour le plan stratégique à venir afin d'aider l'Institution à relever les défis qui s'imposent à son efficacité sur le terrain. A en croire le Secrétaire général du Cames, Bertrand Mbatchi, cette session fait suite à la rencontre des experts où il a été procédé à l'étude des documents fondamentaux de l'Institution. Renchérissant ses propos, le Président en exercice du Cames, Jacques Famé Ndongo, a indiqué le Cames a réalisé des actes salutaires et historiques qui forcent l'admiration de tous dans la prise en mains du destin scientifique des Etats membres en termes de promotion du savoir et du savoir-faire voire du savoir-être. « Nos responsabilités individuelles et collectives consistent à ce stade de la croissance de notre Institution commune consiste à l'accompagner pour en faire davantage un vrai leader en matière de promotion de l'économie du savoir. « A l'aune de cette mission futuriste et stratégique d'assurance qualité, la professionnalisation des enseignements, l'employabilité des diplômés d'enseignement supérieur, d'étudiants chercheurs apparait comme un trinôme gagnant et incontournable. Le problème du Cames doit être réglé ici suivant les dispositions de l'article 25 de notre convention portant statut du Cames et dans un esprit de solidarité, de fraternité et d'unité », a-t-il ajouté. Dans son adresse, le ministre béninois de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie Odile Attanasso a félicité les membres du Secrétariat général du Cames pour toutes les actions menées en vue de bâtir une économie du savoir à la hauteur de leurs attentes en favorisant la mobilité des enseignants et des chercheurs pour une grande intégration des peuples de l'espace Cames. Pour atteindre cet objectif, a-t-elle poursuivi, l'Institution doit pouvoir soutenir les réformes qui les amènent progressivement aux normes d'application du Système Lmd notamment celles qui permettront la connexion numérique des Universités de l'espace Cames. Elle a pour finir, souhaité de profondes réflexions aux participants pour relever la qualité de l'enseignement supérieur des pays membres. Procédant à l'ouverture des travaux, le représentant du Chef de l'Etat, le ministre Aurélien Agbénonchi a souligné que les reformes entamées depuis l'avènement du gouvernement du Nouveau Départ ont amené à une nouvelle appréciation de la place de l'enseignement supérieur dans le système éducatif béninois. Selon ses propos, il apparaît désormais comme la clé de voûte dont la qualité a un impact certain sur les niveaux inférieurs de l'enseignement. A cet effet, il a invité les participants à avoir à coeur l'harmonisation et l'efficacité de leurs politiques d'éducation pour la formation de ressources humaines de qualité et pour le développement d'une recherche scientifique au service du développement des pays membres du Cames.

Joël WONOUSSO (Stg)