Le Président de l'Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc), Jean-Baptiste Elias à travers le Projet d'appui à la gestion des investissements publics et à la gouvernance (Pagipg) a organisé ce mardi 5 juin, une session d'échanges d'informations au profit des membres du cadre de concertation pour l'efficacité de la lutte contre la corruption. Les travaux ont eu lieu à la salle de conférence de l'hôtel la Majesté de Bohicon.

Au cours de cet atelier, les membres du ‘'cadre de concertation'' ont réfléchi autour du thème : « Cadre de concertation, un instrument efficace de lutte contre la corruption ». Des échanges en plénière suivis de travaux en groupe ont permis d'approfondir les réflexions afin d'appréhender les défis actuels en matière de la lutte contre la corruption, de faire ressortir les forces et faiblesses au plan fonctionnel du cadre en vue de le rendre plus opérationnel. Au terme de cette rencontre, les participants devront s'approprier les défis actuels en matière de lutte contre la corruption, relever les forces et faiblesses au plan fonctionnel du cadre de concertation, identifier les opportunités à saisir par le cadre de concertation et des actions impliquant tous les acteurs du cadre en vue de le rendre plus opérationnel pour la lutte contre la corruption. A l'ouverture des travaux, Jean-Baptiste Elias se dit heureux des résultats de l'indice de perception de la corruption de transparency international qui classe le Bénin troisième dans la zone de l'Uemoa sur les huit pays, cinquième dans la zone Cedeao sur les quinze, quinzième sur le continent africain sur les cinquante-cinq et quatre-vingt cinquième au plan mondial sur les cent quatre-vingt-six pays. Il estime par contre que le Bénin se classerait mieux si les structures en charge de la lutte contre la corruption mutualisaient leurs forces pour une plus grande efficacité dans les interventions. Signalons que le ‘' cadre de concertation'' regroupe les organes de contrôle de l'Etat à savoir, la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif), le réseau des parlementaires africains de lutte contre la corruption (Apanac-Bénin), le Partenariat national de l'eau (Pne-Bénin), quatre (04) organisations de la société civile (Osc) opérant dans le domaine de la bonne gouvernance et l'Autorité nationale de lutte contre la corruption (Anlc).

Sègnon Hyacinthe GOUETI-DJATCHA