Les nouveaux calendriers des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations de Football 2022 et du Mondial 2022 ont été dévoilés par la Confédération Africaine de Football (CAF). Tout semble corser mais du côté de l’encadrement technique des Ecureuils du Bénin, le sélectionneur Michel Dussuyer reste serein. Sur la Radio Nationale, le technicien français a donné son point de vue sur les nouveaux calendriers. Il n’a pas manqué de parler des joueurs et la reprise des activités de football au plan local.

 

Les sélections nationales n’étant pas autorisée à jouer en Septembre pour cause de la covid-19, la CAF a laissé la fenêtre FIFA d’Octobre à disposition des équipes nationales pour programmer des matches amicaux et renouer avec leur plaisir habituel après presque un an sans regroupement. Ainsi, les éliminatoires de la CAN/ 2021 reportée pour Janvier 2022 reprennent en Novembre prochain. Les 3e et 4e journées des qualificatifs de la CAN/2022. Suivront les 5e et 6e journées qui vont s’achever en Mars 2021. Cap sera mis ensuite sur les éliminatoires du Mondial 2022 avec les deux premières journées des éliminatoires, attendues entre Mai-Juin 2021, les 3e et 4e journées en Août-Septembre 2021 et les 5e et 6e journées prévues pour être disputées en Octobre 2021. Les barrages se dérouleront en Novembre 2021 à quelques mois de la CAN/2022. Tout ceci demande assez d’énergie. Mais cela n’inquiète pas le sélectionneur national des Ecureuils du Bénin. Bien au contraire, Michel Dussuyer pense cela permettra de tracer les sillons pour mieux aborder les échéances à venir.

Sur la Radio Nationale, le technicien français a apprécié les nouveaux calendriers des éliminatoires de la CAN/2022 et du Mondial 2022. Bien évidemment, Michel Dussuyer a parlé de ses joueurs, des mouvements qui s’observent au niveau de certains, ainsi que des locaux qui attendent toujours la reprise des activités.  «Mon premier sentiment, c’est un sentiment de soulagement. Parce qu’on est fixé un tout petit peu sur les échéances qui nous attendent, alors que jusqu’à présent, on a navigué à vue. Au moins, on sait quel est l’ordre des rencontres, quel est le calendrier précis. Ça nous donne  de la visibilité, pour la suite. Pour les prochaines semaines, les prochains mois. C’est une satisfaction en tout cas», a déclaré Michel Dussuyer sur Radio-Bénin. Selon lui, la marge n’est pas si grande que ça.  Puisque la FIFA préconise toujours que les éliminatoires de la Coupe du Monde finissent l’année précédente. « Je pense qu’ils ont gardé ce même schéma, même si la Coupe du Monde a lieu en Novembre plutôt qu’au mois de Juillet. Donc, ça veut dire que tout doit être terminé en 2021. Donc, il y a les quatre matches de Coupe d’Afrique des Nations restants à venir et les huit rencontres des éliminatoires de la Coupe du Monde, c’est-à-dire les six de poules et les deux de barrages. Ça fait un calendrier où il n’y a plus tellement de marge. On est qu’à chaque journée, il y a deux rencontres qui sont programmées. La seule petite marge de manœuvre qui reste éventuellement en cas de nouveau report dû à la pandémie, ce serait encore qu’au mois de Juin il y a deux autres dates disponibles en réserve », a apprécié le sélectionneur national du Bénin.

Mais pour ces différentes missions, il faut des hommes aptes et capables physiquement et mentalement de soulever les montagnes. Michel Dussuyer pense qu’il dispose des armes nécessaires pour relever le défi. « Il y a déjà une base par rapport à l’équipe type qui a été construite depuis deux ans. Bien sûr qu’on parle d’une sélection. Donc, ça veut dire que c’est toujours mouvant. Ça veut dire aussi qu’il y a des états de forme des uns et des autres, les petits aléas de blessure ou de non appartenance à un club qui peut venir. En tout état de cause aujourd’hui, toujours le souci  de regarder évidemment, notamment chez les jeunes, ceux qui donnent des signes de pouvoir être suffisamment importants de rejoindre l’équipe nationale. Je reste toujours attentif de tout ce qui se passe que cela soit au niveau local ou que cela soit au niveau international en parlant des joueurs locaux ou en parlant des franco-béninois », a-t-il précisé avant d’ajouter : «Je suis avec beaucoup d’attention les parcours des joueurs de l’équipe nationale, notamment ceux qui arrivent en fin de contrat. Le point de chute qu’ils arrivent à avoir. Un point de chute un peu compliqué parce qu’être libre en période de covid dans une situation économique des clubs qui n’est pas toujours très bonne. Ce n’est pas les meilleures dispositions. Aujourd’hui, il y a de bonnes nouvelles avec Jordan Adéoti qui a retrouvé un club en Norvège, on a des moins bonne avec David Kiki qui jusqu’à ce jour n’a pas pu trouver encore un point de chute ou Sègbè  Azankpo ou Rudy Gestede qui sont à la recherche d’un club. Globalement, il y a eu des bonnes nouvelles avec des joueurs qui sont montés d’un cran avec Marvin Doremus qui est monté d’une division, également qui il y en a qui accédé en 1ère division comme Yannick Aguèmon en Belgique, Cèbio Soukou avec Armenia Bielefeld qui sont montés en 1ère division allemande. Ce qui en fera, le joueur qui évolue au plus haut niveau dans l’effectif béninois. Ça tient compte qu’il joue dans l’un des plus grands championnats majeurs d’Europe. Donc, ça bouge toujours dans l’effectif.  Je suis toujours les choses avec beaucoup d’attention. En espérant toujours que nos joueurs se retrouvent dans des projets qui les valorisent aussi sur le plan footballistique, parce que ça permet aussi l’équipe nationale d’en profiter. »

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S’agissant des joueurs qui ont progressé en âge, Michel Dussuyer compte toujours sur eux quand ils vont se rendre disponibles pour aider la sélection à réussir ses objectifs. «Concernant les joueurs qui avancent en âge, comme les cadres comme Stéphane, Khaled, Mika ou Fabien, je pense qu’il y a une chose très simple qui est très important dans mes yeux chez ces joueurs-là, leur motivation à toujours venir jouer pour l’équipe nationale. Parce qu’il en a qui veulent prendre du recul avec leur équipe nationale pour se consacrer un peu plus à leur famille. Donc, le degré de motivation est important et puis le degré de performance, ils sont performants au plus haut niveau comme ils le font actuellement. Pour moi, ce sont les critères les plus importants. Toujours regarder la suite, toujours préparer des joueurs pour effectuer la relève. Maintenant, on parle de la réalité du moment.  Est-ce que les joueurs sont performants dans leur club, et s’ils sont motivés, il y a de la place pour eux ? », s’interroge le technicien national qui a évoqué le cas des locaux qui seront aussi utiles pour les prochaines campagnes, mais à condition qu’ils présentent une forme pouvant aider l’équipe nationale à avancer. «Concernant les joueurs locaux, ce qui est important, c’est la date de reprise du championnat et évidemment, la date de reprise des activités des joueurs dans leur différent club. C’est ça qui va un peu guider leurs performances et le regard que je pourrais porter sur eux. C’est vrai que si dans le mois d’Octobre,  le championnat aura encore repris. Je ne sais pas dans quel degré seront les uns et les autres. Mais en tout cas, il est possible qu’il y a de la place pour certains d’entre eux en fonction des critères que je viens de nommer », a-t-il insisté avant de conclure : «En Novembre avec un mois de plus, c’est une même situation un peu plus confortée. Ça me parait un peu plus juste le mois d’Octobre. En tout cas, si ce championnat reprend en Octobre, ça veut dire que les joueurs locaux sont en possession de leurs moyens et sont compétitifs ».