La pluie n’a pas émoussé les ardeurs des acteurs du mouvement sportif béninois qui ont massivement répondu présents à l’appel du Comité National Olympique et Sportif Béninois (CNOS-Benin) Samedi 05 Octobre dernier à la salle de Conférence du Palais des Sports du stade Général Mathieu Kérékou pour prendre connaissance du contenu de la Convention d’éthique et de bonne gouvernance du sport.
Le Comité National Olympique et Sportif Béninois (CNOS-Ben) innove. A travers des actions fortes, le président Julien Minavoa et son équipe impactent positivement et significativement la vie du sport béninois. Véritable outil de développement et d’orientation pour l’enracinement conséquent du sport béninois, la Convention d’éthique et de bonne gouvernance du sport a été vulgarisée par le Comité National Olympique et Sportif Béninois à travers une séance d’échanges, organisée à l’intention du monde sportif national. Venus des associations sportives et des Fédérations nationales sportives membres du Comité National Olympique et Sportif Béninois, les acteurs ont pris connaissance du document et s’approprié des orientations. Cet outil renseigne les acteurs sur le fait que les Fédérations sportives nationales agrées sont constituées des associations sportives affiliées. Elles sont représentées au CNOS-Ben et sont soumises tant aux dispositions statutaires de ce dernier qu’à celles de leur Fédération internationales respectives ainsi qu’à la Charte Olympique. La Convention à travers ses premières lignes indique que les Fédérations Nationales Sportives doivent reconnaitre le Conseil National Arbitral du Sport du Bénin (CNAS-Bénin) comme unique instance au niveau national pour tous litiges qui interviendraient au sein de la Fédération. Dans son développement, le président du CNOS-Ben, M. Julien Minavoa fait mention de ce que le CNAS-Bénin est saisi en appel après les décisions rendues à l’interne par les organes juridictionnels fédéraux, sauf cas exceptionnel d’auto saisine par le CNAS-Bénin pour des questions d’éthique et de sauvegarde des valeurs du sport. Les Fédérations sportives poursuit-il ne doivent pas selon la Convention opposer aucune résistance aux programme de contrôle de leurs athlètes par les organes de lutte contre le dopage dans le strict respect du Code Mondial Antidopage. Pour Faustin Dahito, président de la Fédération béninoise de rugby, cette convention qui est venue à point nommé. Elle va permettre désormais les Fédérations de fonctionner sans difficulté. « Ce qui nous permet d'être en règlementation avec les instances internationales » a affirmé Faustin Dahito. Il a félicité le Comité nationale olympique et sportif béninois pour la concrétisation de cet outil. La convention stipule que seuls les athlètes détenteurs d'une licence fédérales et ayant rigoureusement participé aux compétitions de la fédération nationale ou à l'étranger, aux championnats de fédérations reconnues par la Fédération internationale, ont qualité de jouir de statut d'athlètes de la sélection nationale. Au regard de toutes les dispositions de la présente convention, le président du Comité national olympique et sportif béninois Julien Pierre Minavoa fait remarquer qu’après l'adoption de ses dispositions en assemblée générale le 17 mars 2019, il est important que chacun s'imprègne des dispositions de cette convention. « Si chaque acteur respecte cela, il n'y aura plus de division au sein des fédérations, donc chacun sait qu'il fera », a précisé le président Julien Minavoa.