Patrice Talon ne pense pas encore à l’élection Présidentielle de 2021. Il l’a fait savoir dans une interview accordée aux confrères de la radio américaine, la Voix de l’Amérique lors de sa visite à Washington qui s’est achevé ce 30 janvier.
Le chef de l’Etat reste fidèle à sa ligne de conduite par rapport à son second mandat ou non. A la question du journaliste de savoir s’il se représentera ou non en 2021, Patrice Talon répond : «… 2021 est encore loin. Je suis dans l’action avec beaucoup de volonté, d’énergie, de passion. C’est vrai que c’est dur, mais mon souhait est de faire les résultats ». Le président béninois après environ 04 ans d’exercice du pouvoir d’Etat ne semble pas prêt de changer sa ligne directrice. Celle de ne pas conditionné ses actions en fonction de la prochaine élection. Qu’il vous souvienne que durant la campagne électorale de 2016, il avait promis au peuple Béninois qu’il ne ferait qu’un mandat unique. Car disait-il, la recherche effrénée du second mandat par le président en exercice ne lui permet pas de s’occuper de l’intérêt général. Dans cette interview accordée à la Voix de l’Amérique le Chef de l’Etat béninois dit constater : « … chaque fois que cette question montre le coté pervers de cette échéance politique - élection présidentielle de 2021, Ndlr - qui empêche les présidents de la République de travailler avec volonté, détermination… »
Patrice Talon ne déroge donc pas à sa règle de conduite, celle d’honorer son mandat jusqu’à la fin avec la même envie de travailler et de servir le Bénin. Il est vrai qu’après l’échec de la première tentative de révision de la Constitution, il avait déclaré qu’il avisera quant à son éventuelle candidature à la prochaine élection présidentielle. Son argument était qu’après le rejet de sa proposition de mandat unique, il ne serait pas bien que ce que la majorité de la classe politique a rejeté s’applique à sa seule personne particulièrement. Tout en laissant donc la place à une éventuelle candidature, Patrice Talon compte honorer sa promesse faite, en travaillant inlassablement jusqu’au bout des cinq ans de son mandat en cours. L’éventualité d’un second mandat ne conditionne donc pas selon lui son action présente.