La fiscalité est l'un des leviers de l'économie nationale. Sans le fisc l'État n'aura pas les moyens suffisants pour faire efficacement face à ses charges régaliennes. Dans nos communes, il est établi les recettes fiscales sont destinées à financer une part non négligeable du budget communal. Les citoyens sont appelés à libérer périodiquement leur part de taxes afin de permettre à municipalité et l'État de constituer les réserves nécessaires pour les dépenses publiques. Mais force est de constater que les citoyens ne sont pas souvent prompts à remplir cette obligation. Et au fil des années, le phénomène de l'incivisme fiscal prend de l'ampleur dans nos communes.
Il se pose alors la grosse question de savoir pourquoi le citoyen béninois a du mal à s'aquitter spontanément de ses taxes.
Le diagnostic de l'UDBN, confirmé par plusieurs études, donne à comprendre trois facteurs principaux expliquent le manque d'engouement et de spontanéité chez le citoyen à payer ses impôts et autres taxes secondaires.
*Primo,* le citoyen ne sait pas souvent ceux à quoi servent réellement les taxes qu'il paye.
*Secundo* , il ne sait pas sur quelles bases sont fixées ces taxes qu'il est appelé à payer et pour lesquels il subit la pression des agents du service marchand de la mairie.
*Tertio,* face au train de vie des autorités communales par rapport au sien et au regard des soupçons de détournement de fonds dont font échos souvent les médias au sujet de certaines autorités communales, eh bien le citoyen pense qu'en payant son impôt, il enrichit les autorités et participe à la dilapidation des ressources de la commune. Du coup il hesite. Et ne s'exécute que sous pression.
Ces idées que se fait le citoyen ne sont pas vérifiées à tous les coups. Mais beaucoup de situations déplorables se révèlent dans la gestion de nos communes et qui prouvent qu'il urgence d'instaurer à la tête de nos communes, une gouvernance qui rassure les populations à la base. Car, en réalité, la construction d'une Nation en général et d'une commune en particulier, incombe d'abord à ses enfants. Et pour que les populations cessent d'être de simples habitants pour devenir de vrais citoyens, l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) s'attèlera à :
✓rendre public le mécanisme de calcul des montants des taxes à payer par le citoyen. Ceci a l'avantage d'estomper en lui le sentiment d'être injustement imposé ou de subir un système de deux poids deux mesures qui revient à chaque citoyen. Cela permettra d'eclairer les zones d'ombres et requérir plus facilement l'adhésion du peuple.
✓La deuxième démarche du parti est d'expliquer clairement et d'apporter les preuves des réalisations qui ont été faites grâce à la collecte des impôts. Par exemple l'entretien régulier des voies, la construction des infrastructures socio-communautaires.
✓Enfin l'UDBN préconise une grande transparence dans la gestion des affaires publiques de sorte qu'on sache clairement ce que gagne chaque autorité communale et locale. Grâce à l'application systématique des principes de redevabilité, la confiance reviendra entre les autorités communales et les populations.
A l'UDBN, nous sommes convaincus que le peuple est un peuple digne et capable de faire spontanément et librement, montre de civisme fiscal.
Il faut dire que cet effort d'assainissement dans la gouvernance financière est en lien efficace avec la politique de gestion rigoureuse instaurée par le régime de la rupture que soutient fortement l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau.
Le parti des femmes et des jeunes est donc en parfaite harmonie avec la lutte féroce contre la corruption déclenchée par le gouvernement, sous les auspices du Président Patrice Talon.
Pour nous à l'UDBN, en matière de bonne gestion des ressources, nos communes ont la voie toute tracée s'accommoder de la vertu. L'UDBN s'y engage et en fait un grand pilier de son offre de gouvernance locale.
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