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Un international béninois au sujet des compétitions de football organisées pendant les vacances
« Je pense redonner à ces tournois-là. Parce que ce sont ces tournois qui m’ont vraiment révélé », dixit Jodel Dossou
Photo DR


La carrière de nombreux footballeurs africains a été lancée par le football de rue et les tournois de proximité. Jodel Dossou en fait bien partie. Repéré pendant les séances de football organisées pendant les week-ends, l’international béninois a participé aux côtés de plusieurs équipes de quartiers, aux tournois de vacances. Devenu joueur professionnel, l’ancien joueur des Requins et de l’As Tonnerre, passé aussi par Cifas n’a pas oublié le bon vieux temps. Pour lui, ce sont compétitions qui lui ont ouvert la voie du succès. Invité vendredi 03 Juillet sur le forum ‘’Team Medias Sports’’, Jodel Dossou a apporté des réponses convaincantes aux questions qui lui ont été adressées par les membres que sont les journalistes sportifs et bien d’autres amoureux du sport. Interrogé sur ses débuts, il a estimé que ce sont les tournois de quartier qui lui ont permis de lancer sa carrière.
 


Aujourd’hui footballeur professionnel, Jodel Dossou n’a pas oublié ses débuts. Habitué des compétitions de football initiées par certains inconditionnels de la discipline pendant les vacances, dont le tournoi de l’Espoir, ‘’MATH COIFFURE’’, réputé comme le plus grand tournoi de la grande trêve, auquel participent des joueurs de l’élite, Jodel Dossou n’a pas oublié ce que ces rendez-vous de football de jeunes lui ont apporté. En effet, n’ayant jamais connu un centre de formation, l’international béninois a réussi à franchir les étapes avant de mettre le cap sur l’étranger. Passé par plusieurs clubs béninois, le joueur âgé de 28 ans a connu aussi la sélection nationale cadette du Bénin et inscrit un but face au Nigeria pendant les éliminatoires du Championnat d’Afrique des Nations U17/ 2009. Le parcours est définitivement lancé, puisqu’il sera aligné au niveau de l’équipe A en 2013 avec qui, il compte trois réalisations et s’offre le statut de quart de finaliste après la dernière CAN/ Égypte 2019.

L’ailier béninois qui a débuté sa carrière internationale au Club Africain de Tunis, est sociétaire de Hartberg D1/ Autriche, après s’être passé par RB Salzbourg (D1/Autriche) et Vaduz (D2/Suisse). Sans faire montre de l’hypocrisie, Jodel Dossou a reconnu qu’il doit tous ces succès aux tournois de quartier. « Je pense redonner à ces tournois-là. Parce que ce sont ces tournois qui m’ont vraiment révélé », a affirmé l’ailier rapide. Pour lui, ce sont ces  rendez-vous qui ont constitué sa formation de footballeur. «Je peux dire que ça m’a beaucoup formé, parce que la base, c’était là. J’ai eu ma base à partir de ces tournois. Je n’ai pas honte de le dire. Moi, je ne suis pas passé par un centre de formation ni quoique ce soit hein. Donc, je peux dire que ce sont ces tournois qui m’ont vraiment formé. C’est la base. Je pense que c’est le football à l’étape brute. Je pense que c’est ça qui révèle les talents et qui permet aux talents d’être dénichés plus tôt. Moi je suis vraiment content de ces tournois. Ce sont ces tournois qui m’ont formé, parce que je participais aux tournois un peu partout à Cotonou et même en dehors de Cotonou, on avait joué ces tournois », a-t-il fait constater avant d’ajouter qu’ils sont d’un remarquable atout pour se forger. «Ces tournois m’ont permis de prendre beaucoup plus d’assurance. Ça m’a donné une base parce que c’était un jeu réduit et aussi, moi je trouve que ces tournois ont de bonne augure puisqu’ils permettent aux joueurs de se révéler, d’être en répétition permanente parce qu’on a besoin de ça.  Il faut féliciter les organisateurs de ces tournois ».

Au cours de cet entretien, il s’est intéressé aussi à l’actualité du moment, notamment le report de la CAN/ 2021 en Janvier 2022 au Cameroun en raison de la pandémie de la covid-19. Jodel Dossou pense que c’est une décision responsable qui a été prise par la Confédération Africaine de Football (CAF). « Par rapport à la CAN, je pense que c’est une décision réfléchie parce que cette pandémie n’est pas encore finie. Donc, ça continue de gagner du terrain malgré les gestes barrières auxquels les autorités nous invitent à observer. C’était prévisible parce que jusqu’à présent on n’a pas encore trouvé un remède pour la covid-19. Donc, je pense c’est une décision bien réfléchie », fait savoir l’ancien joueur de l’As Tonnerre qui a néanmoins regretté cette crise sanitaire qui a tout bouleversé. «Ça nous handicape parce que c’est reporté. Mais, bon, la santé avant tout. Donc, on, accepte ce choix. On espère bientôt que cette crise va trouver une fin très vite et après on va retourner au foot », a conclu l’international béninois.

 



Etienne YEMADJE
 
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