Les députés à l’Assemblée nationale, 8ème législature, vont dans les jours à venir au cours d’une session extraordinaire, poursuivre l’examen de la proposition de résolution portant révision du Règlement intérieur de l’institution. Après le débat houleux observé à l’occasion de la séance plénière du 6 juillet dernier où les avis étaient partagés au sujet de l’article 17 nouveau, les députés vont devoir s’entendre et poursuive l’examen de cette proposition de résolution qui une fois adoptée permettra la modernisation du parlement.
Pour rappel, le Règlement intérieur de l’Assemblée nationale en vigueur date de plus de 25ans. Il est le même utilisé depuis la première législature sous la présidence de Me Adrien Houngbédji, la 2ème législature sous Bruno Amoussou, la 3ème législature encore sous Me Adrien Houngbédji, la 4ème législature sous Antoine Kolawolé Idji, les 5ème et 6ème sous Mathurin Coffi Nago, la 7ème législature encore une fois sous Me Adrien Houngbédji et depuis la présente législature sous le président Louis Gbèhounou Vlavonou. Après la suspension prononcée par le président Louis Vlanonou le 6 juillet 2020 pour calmer la colère de certains députés qui ne partagent pas certaines dispositions proposées par la commission des lois qui a travaillé sur le document, les députés, de sources bien renseignées ont poursuivit la discussion. Les mêmes sources indiquent qu’une session extraordinaire sera convoquée très prochainement et la proposition résolution portant révision du Règlement intérieur de l’institution sera inscrit à l’ordre du jour. Une fois adopté, ce nouveau règlement intérieur du Parlement béninois permettra : d’améliorer les conditions de travail des députés ; d’entériner certaines décisions prises par le président Louis Gbèhounou Vlavonou tels que la création de certains postes comme celui du Directeur de cabinet Adjoint non prévu par le Règlement intérieur en vigueur. Le nouveau règlement intérieur en examen prévoit aussi, l’inscription de la possibilité de désigner des secrétaires parlementaires ad ‘hoc en cas d’absence des secrétaires parlementaires élus et biens d’autres. Il offre la possibilité désormais aux conseillers techniques du président de l’Assemblée nationale de prendre part aux travaux en commission à titre consultatif.