A l’issu d’un atelier d’informations organisé en leur intentions, jeudi 29 févrer 2024 à Cotonou, par l'Ong Endoespoir, les femmes parlementaires en savent désormais davantage sur l'endométriose. Une maladie gynécologique dont les manifestations sont très peu connues du public au Bénin.
Le président de l'Assemblée nationale a donné le top des travaux. Dans son allocution, Louis Vlavonou s'est réjoui de l'heureuse initiative qui permet aux participants aux femmes parlementaires d’acquérir des informations sur les symptômes de. cette pathologie afin de pouvoir soutenir les prochains travaux de recherches de traitement ou de sensibilisation y afférents. Selon le président Vlavonou, l'organisation de cet atelier marque le premier pas vers un avenir où, l'endométriose ne serait plus, source d'incompréhension, de douleurs ou de silence, mais plutôt, une cause de compassions et d'actions
Des propos qui cadre parfaitement avec les objectifs poursuivis par les responsables de cette ONG qui entendent associer les femmes à une croisade contre ce mal dont souffrent plusieurs milliers de femmes à travers le monde, mais hélas peu connu au Bénin. A cet effet, la présidente de cette structure, Mme Innocentia Alladagbe, a énuméré quelques uns des buts et objectifs de l'atelier. En premier, faire des membres du Caucus des femmes parlementaires, des représentantes du peuple, des femmes bien informées sur les caractéristiques, les symptômes et les conséquences de l'endométriose sur la santé féminine. En clair, l'organisation de l'atelier est de sensibiliser sur les défis socio-économiques auxquelles sont confrontées les femmes atteintes de cette pathologie, notamment, en termes d'accès aux soins de santé, de soutien social et de qualité de vie. Enfin de les encourager à prendre des mesures concrètes pour promouvoir la reconnaissance de l'endométriose en tant que problème de santé publique. Ainsi, elles pourraient soutenir les différentes initiatives afférentes aux travaux de recherches et de sensibilisation sur cette maladie, tout en favorisant l'apathie requise envers les personnes atteintes.
A son tour, la présidente du Caucus des femmes parlementaires a exprimé les sentiments de reconnaissance à l'endroit des responsables de l’ONG Endoespoir pour avoir porté leur choix sur les femmes députées à l'Assemblée nationale. Un choix bien opéré en raison du statut que leur confèrent les lois de la république. Ainsi elle prend de ce fait, au nom de ses collègues de faire de la croisade contre l'endométriose, une mission à réussir à tout prix.
Léonel EBO
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