Les résultats du vote des députés contre la proposition de loi sur la révision de la Constitution apparaissent comme l'épisode qui marque la fin d'un long feuilleton. Cet épisode qui pourrait s'intituler "Couronne pour les uns, palme d'or pour l'autre" A la classe politique la couronne.
Au président Patrice Talon revient la palme d'or au terme des multiples développements enregistrés sur la question. Pour avoir à chaque offerte, déclaré de pas prendre d'un troisième mandat, encore moins d'une quelconque retouche de la loi fondamentale, le chef de l'État a su se mettre au dessus de la mêlée des différentes velléités qui ont agité, ces derniers temps la classe politique. Ainsi, le vote de vendredi 1er mars dernier cadre bien avec sa vision politique au cours de la dernière quadrature de son mandat. L'on ne se tromperait affirmant, que, à l'issu de la "compétition" la palme d'or lui revient. Coïncidence! Dira-t-on, au cours de sa récente sortie médiatique, le Chef de l'Etat avait laissé entendre "je ne veux pas que l'on touche à un point ou à une virgule de la Constitution". Effet de hasard ou simple coïncidence? La question reste entière. Seulement, les faits ne sont pas aussi dociles à l'effet du hasard. Surtout, lorsqu'on est sur le terrain politique, où , au jeu de hasard, nul ne s'y adonne, sans laisser des plumes. En clair, avec le verdict du parlement intervenu ce samedi au petit matin, c'est désormais l’aurore de la tenue des milles et promesses du président Talon de descendre les marches du palais de la Marina.
Léonel EBO