A l’image de la communauté internationale, la Cour constitutionnelle du Bénin, garante des droits fondamentaux de la personne humaine et des libertés publiques a célébré en différé ce vendredi 22 mars 2024, la journée internationale des droits de la Femme. Les manifestations ont été placées sous l’autorité du Président de l’institution, le Professeur Cossi Dorothé SOSSA.

La cérémonie a également enregistré la présence des conseillers à la Cour constitutionnelle, la Présidente de l’Institut national de la femme, Me Huguette BOKPE GNACADJA, la Directrice générale de la Poste, la Professeure Judith GLIDJA épouse TCHIAKPE et j’en oublie.

Dans son mot de circonstance, le Président de la Cour constitutionnelle a rendu un vibrant hommage aux femmes de l’institution. Le Professeur Cossi Dorothé SOSSA a rappelé la grande portée de cette journée, qui est selon lui, une occasion de rencontres et d’échanges avec la gente féminine. “Il faut que les droits des femmes soient reconnus, soutenus, chéris et défendus par tous les segments de la société, a laissé entendre le Président Dorothé SOSSA. Pour lui, la Cour constitutionnelle, institution garante des droits des droits fondamentaux de la personne humaine est avant-poste pour l’accompagnement de la consécration effective de cette orientation voulue par notre peuple”.

A la suite de l’intervention du Président Dorothé SOOSA, les conseillères Aleyya GOUDA BACO et Dandi GNAMOU ont présenté l’historique de cette célébration. On retient dans leurs interventions que cette journée est vouée à l’égalité, au courage et à la solidarité. Elles ont expliqué à l’assistance, les racines du changement, l’éclosion des revendications, l’approche positive du féminisme et l’internationalisation de cette célébration qui va être déclarée officiellement en 1977 par l’ONU, journée internationale des droits des femmes.

La Présidente de l’Institut national de la femme, Me Huguette BOKPE GNACADJA a fait l’état des lieux par rapport à la discrimination basée sur le genre au Bénin.  Abordant le thème: “L’évolution de la discrimination basée sur le genre au Bénin”, elle souligne que des progrès ont été enregistrés puisque il y a la libération de la parole; la masculinité positive et la discrimination positive. A cela, la Présidente de l’INF ajoute la volonté politique. Elle cite: l’élaboration et la promulgation des textes législatifs en faveur des femmes, la jouissance effective par les femmes de leurs droits mais aussi la possibilité pour elles d’accéder à la justice et d’obtenir réparations.

Pour sa part, la Directrice générale de la Poste du Bénin, la Professeure Judith GLIDJA TCHIAKPE qui s’est penchée sur le thème: l’inclusion financière”, a fait remarquer que dans le contexte béninois, il faut faire recours au mode de financement alternatif notamment les microfinances, les tontines etc.. pour y arriver. Elle informe que le Bénin détient le meilleur record en matière d’inclusion financière dans la zone UEMOA.

En guise de remerciement, la Secrétaire générale de la Cour constitutionnelle a exprimé la gratitude de l’ensemble des femmes de la cour à l’endroit du Président SOSSA et à l’ensemble des conseillers, aux invités pour les avoir honorées de leur présence. Madame Isabelle Sérapie AISSI DJONNON-DJATO a exhorté le personnel féminin à redoubler d’ardeur pour une meilleure contribution au développement économique, social et politique du Bénin.

A noter que dans ce même cadre, il été organisé une série de dépistages systématique et gratuits de certaines maladies comme l’hypertension artérielle, du diabète, de l’obésité, des maladies rénales, du cancer des seins et du cancer du col de l’utérus.

AP-PCC