La Radio Scolaire et Educative, sous tutelle du Ministère des Enseignements Maternel et Primaire, installée dans la commune d'Adjarra est actuellement en proie à une insécurité accrue et si rien n'est fait, elle risque des jours sombres au regard des vols perpétrés malgré les services d'une structure en charge de la sécurité des lieux.
En dehors des coupures intempestives des émissions en raison, soit de la défaillance du compteur électrique ou de l'émetteur, la Radio Scolaire et Educative fait actuellement objet de vol et de disparition de matériel de travail des journalistes. La dernière en date est ce vol de téléphone portable d'un confrère survenu le vendredi 1er février dernier en pleine préparation du journal parlé. Et ce, en présence des agents de sécurité, selon nos sources. A en croire nos investigations, le holdup se produisait aux environs de 12 heures trente minutes alors que le personnel de la rédaction s'attelait à la préparation du journal parlé de 13 heures en présence de quelques responsables de la radio dont le chargé des programmes et le délégué du personnel. Des sources informent que le vol dudit téléphone portable a été opéré dans le couloir donnant accès au studio de la radio en l'absence des agents de sécurité qui d'habitude, vident les lieux sans aucune disposition préalable. De ce point de vue, l'on pourrait alors s'interroger sur la qualité des services rendus par cette société de gardiennage qui, selon les mêmes sources, excellent dans son laxisme à maintenir la sécurité de cette maison de presse. Chose curieuse, la situation semble ne pas interpeller les responsables de cette radio, qui à ce jour, n'ont entrepris aucune démarche visant à démasquer non seulement le faussaire ni à contraindre la structure à dédommager le confrère victime du vol. Il est donc nécessaire de renforcer la sécurité de cette maison de média pour la vie de son personnel. Car, qui vol un oeuf volera un boeuf, dit-on, pour insinuer que si des objectifs de travail et de lux du personnel se volent comme du pain au quotidien alors, la vie des agents de ladite maison est plus exposée.
C.H.