Détecter et rectifier les ‘'Fake news'' (Le Formateur Antonin Houngbadji fier des participants)
Le personnel du Quotidien ‘'Le Matin'' et plusieurs confrères d'autres médias étaient au siège dudit organe de presse sise à Sikecodji à Cotonou. L'objectif de s'enquérir des notions sur les ‘'Fake news'' et les techniques de sa détection et de sa rectification/déconstruction. C'était en présence du Coordonnateur du projet ‘'Stop Fake news, Marcel Zoumènou, du Directeur de publication Dieudonné Katakoula, des formateurs Giscard Amoussou, Romuald Logbo et Affissou Anorin, qui étaient venus soutenir leur pair.
«Quelle investigation pour quels types de Fake News ; notions générales sur les Fake news et techniques d'identification des Infox (Fake news) ; Sources d'information au Bénin: typologies et réalités, discussion générale sur les Fake news, les Codes de l'information et de la communication, sur le Numérique et celui pénal ». Ce sont entre autres communications et cas pratiques abordés par le formateur Antonin Houngbadji, Rédacteur en Chef de Le Matin. C'est dans un climat décontracté que s'est déroulée la séance de renforcement des capacités des journalistes du quotidien Le Matin. Après avoir expliqué la substance du travail, le formateur a élucidé la différence entre une Fake new et une rumeur. En effet une Fake news est une information fallacieuse, une fausse nouvelle ou une information mensongère, qui est délivrée dans le but de manipuler ou de tromper un auditoire. Pour appuyer, il faut trois conditions avant qu'on ne parle de Fake news, selon Dr Patrick Adjamonsi. A savoir que : la préméditation, l'intention de nuire, et la diffusion à grande échelle. Tous ouïs en suivant le formateur, Antonin Houngbadji, a renchéri l'explication de Fake news comme « la diffusion à grande échelle s'explique par le faite qu'une information soit publiée sur les ondes et sur les réseaux ». Certains critères rentrent en jeux pour juger la véracité d'une information : le nom de l'organisation, l'auteur du document et la nature du document ». Pour éviter de tomber sous le coup de la loi. Plusieurs moyens de vérifications sont dispensés au cours de cette formation. On note entre autre les technique de vérification non seulement des images, des vidéos, mais aussi pour vérifier les informations. « Les fakes news sont distillées sur trois supports: Télévisions, radios, presse écrite ou en ligne». A-t-il martelé. Les principes fondamentaux d'une bonne enquêtes se résument fondamentalement sur comment dire sans nuire, montrer, sans condamner, sans choquer etc.
Rappelons qu'à l'entame, le Coordonnateur du projet ‘'Stop Fake news, Marcel Zoumènou a d'abord rappelé les objectifs du projet. Il a ensuite caricaturé la fake news comme un cancer qui est source de plusieurs crises et problèmes dans le monde aujourd'hui. Il a enfin exhorté les participants a profité du formateur, Antonin Houngbadji. « Il fait partie des 19 autres formateurs que nous avons sélectionné et formé sur le phénomène Fake news, du 29 avril au 1er mai 2019, à Porto-Novo, avec l'appui financier de l'Ambassade des Etats Unis d'Amérique près le Bénin. Les confrères Giscar Amoussou, Romuald Logbo et Affissou Anorin venus soutenir leur collègue formateur ont noté que, tous comme le formateur Antonin Houngbadji, ils ont eux aussi été formés pour la même cause par la Maison des médias (Mdm) avec à sa tête, le Directeur Alain Sessou. Antonin Houngbadji s'est, à la fin dit fier de la forte mobilisation du personnel et de l'intérêt qu'ils ont accordé à la séance, qui pour lui, est importante pour relever les défis du numérique. Lesquels défis constituent une épée de Damoclès qui plane actuellement sur la tête des hommes des médias, tant sur le plan national qu'international.
Joël WONOUSSO (Stag)