Les députés de la 8ème législature ont été officiellement installés dans leur nouvelle fonction jeudi 16 mai dernier. Après cette installation au palais des gouverneurs à Porto-Novo ; certains ont accepté livré leurs sentiment et impression sur le processus électoral et les missions qui les attendent à la presse.
Hervé Hèhomey, élu dans la 24ème circonscription électorale
«…Je voudrais remercier le peuple et les populations de la 24ème circonscription électorale pour leur participation active aux élections législatives du 28 avril dernier. Le sentiment qui m'anime est celui de fierté et de grande responsabilité par rapport à la mission que le peuple béninois nous a assignée. Nous nous attacherons à nous mettre à la hauteur du défi pour que le peuple béninois s'en sorte grandi. Nous plaçons cette 8ème législature sous la protection de Dieu pour que la paix règne dans notre pays… »
Mathias Kouwanou, élu dans la 20ème circonscription électorale
«…Mes impressions sont bonnes. Vous savez qu'il y a longtemps que je cherchais à être député. L'heure de Dieu n'avait pas sonné. Aujourd'hui, je rends grâce à l'éternel Dieu qui a voulu que je sois parmi les députés de la 8ème législature. C'est une joie qui m'amine à cet instant où je vous parle. Je ne suis pas venu pour bloquer le développement de mon pays. Bloquer le développement de mon pays, c'est rejeter les lois. Le président Patrice Talon est là et il travaille pour le développement du Bénin et non pour lui. On va tout faire pour l'aider pour que ce pays se trouve parmi les plus développés de la sous-région… »
Boniface Yèhouétomè, élu dans la 24ème circonscription électorale
«…Je me réjouis de revenir pour la huitième législature. Je sais que nous avons initié à la septième législature des réformes qui nous ont conduits là où nous sommes arrivés. Mais la loi étant la loi, il faut bien pouvoir suivre les textes et continuer les réformes, de faire des aménagements, des réaménagements de manière à faire en sorte que notre système démocratique puisse continuer. Dans tous les cas, il n'y a pas de modèle de démocratie. La démocratie s'adapte aux réalités de chaque territoire. Quand vous prenez les grands pays, le contexte varie d'un pays à l'autre. Et je crois qu'au Bénin, on peut déplorer un peu tout ce qui s'est passé, mais aucune réforme n'est facile. Toutes les réformes sont difficiles. Mais il faut avoir la volonté et la force de continuer. Nous devons mettre tout en oeuvre pour que le pays aille de mieux en mieux en respectant les textes (…) Je remercie les populations qui ont bravé les menaces, qui ont bravé les difficultés pour aller voter. Particulièrement dans ma circonscription électorale, si vous observez bien, le taux de participation est le plus élevé du pays. Donc je félicite vraiment mes parents qui ont cru devoir remplir ce devoir de citoyen. Pour le moment, le vote n'est pas obligatoire dans notre pays, mais c'est un devoir. Et certains ont rempli ce devoir, je les remercie. A d'autres niveaux, le taux de participation est plus faible. Des gens ont voulu aller voter, mais on les a peut être menacé, on les a empêché de le faire. Tout compte fait, comme la loi n'indique pas un taux pour que les élections soient validées. Et je crois que le vote a eu lieu et je remercie tout le peuple béninois y compris ceux qui sont restés de peur d'être malmenés agressés, séquestrés, ceux qui sont restés chez eux et n'ont pas cru devoir voter, je les remercie aussi. J'invite le peuple à la sérénité. De toutes les façons, rien ne vaut la paix, elle est valable pour tout le monde. J'aurais bien souhaité qu'il y ait plus de participations, qu'il y ait plus de formations politiques qui participent, mais à l'impossible nul n'est tenu. Cela s'est passé et je crois que les années à venir, nous allons faire en sorte que notre modèle démocratique contribue au bien de notre peuple, de notre pays et des acteurs politiques. J'espère que le parlement va poursuivre aussi les réformes et essayer de tirer leçons de tout ce qu'on a vécu parce qu'il n'y a aucune loi parfaite. Il y a des lois qu'il faut réaménager en tenant compte de notre réalité, de notre culture… »
Delonix Djimeko Kogblévi, élu dans la 15ème circonscription électorale
«…C'est le vent qui m'a amené toujours là au quartier, le même vent qui m'a amené à l'arrondissement pour être adjoint au maire et chef d'arrondissement, c'est ce même vent qui m'a amené ici aujourd'hui pour être député à l'Assemblée nationale. C'est les populations, c'est le mieux-être des populations qui chaque jour est au coeur de nos préoccupations et au coeur de nos actions pratiquement depuis le quartier, nous avons toujours fait ce que nous pouvons pour être toujours au côté des populations qui ont donné mandat et qui nous ont redonné mandat pour que nous puissions aller au niveau de l'arrondissement et nous retrouver ici aujourd'hui. Je crois qu'on ne change pas une équipe qui gagne. Ce que nous avons toujours pu faire au niveau de l'arrondissement, nous allons venir maintenant dans six arrondissements pour pouvoir le faire. Mais ici maintenant nous sommes un élu au plan national, ce qui nous préoccupe c'est tout le territoire national, le mieux-être des populations par l'action gouvernementale. Le contrôle de l'action gouvernementale, nous allons nous préoccupé de ce qui est prévu pour cette population là au plan national et à partir de ce niveau voir la déclinaison au niveau de chaque circonscription et voir maintenant ce que nous pouvons faire au niveau de chaque arrondissement. Je crois que je suis bien dans ma peau pour faire ce job comme il se doit dans cette circonscription électorale parce que je suis un élu qui a quitté la base complètement pour arriver à ce niveau… »
Serge Mèdéwanou, élu dans la 12ème circonscription électorale
«…C'est quelque chose que nous pouvons qualifier de volonté divine. Comme nous l'avions eu, il faudra maintenions la confiance du peuple. Il s'agira de défendre les intérêts des populations que nous représentons et de prendre en compte leurs intérêts dans les propositions et les projets de lois que nous serons appelés à examiner et à adopter… »
Joseph Amavi Anani, élu dans la 17ème circonscription électorale
«…Nous avons naturellement des impressions de satisfaction. Je voudrais en profiter pour remercier tout le peuple béninois en général et les populations de la 17ème circonscription électorale en particulier qui ont rempli leur devoir de bons citoyens dans la discipline, dans la paix et la concorde. C'est pour le bonheur de ce pays que nous nous battons tous… »
Chantal Ahyi, élue dans la 16ème circonscription électorale
«…Que peut-on dire si ce n'est que c'est le début qui commence par des formalités. Nous avons été reçus par une équipe qui nous a donné les informations nécessaires pour pouvoir rentrer pleinement dans nos fonctions. C'était émouvant. Nous pouvons dire que c'est nouveau pour nous et cela nous appelle à beaucoup de responsabilité. Quand on dit honorable, la seule chose à laquelle cela me renvoie tout de suite, c'est l'engagement, la responsabilité et comment tenir sa place sur l'échiquier qui permet de contribuer au développement de son pays… »
Rosine Dagniho, élue dans la 18ème circonscription électorale
«…Mes impressions sont bonnes. Le seigneur a voulu que je sois encore à la 8ème législature. Je voudrais donc rendre grâce à Dieu puisque c'est lui le Tout Puissant. Je profite aussi de cette occasion pour remercier tous mes militantes et militants de la 18ème circonscription électorale qui ont bien voulu placer leur confiance en moi… »
Mariama Baba Moussa, élue dans la 8ème circonscription électorale
«…Mes ambitions personnelles sont celles liées aux fonctions de députés à savoir voter des lois et contrôler l'action du gouvernement. C'est voter des lois en les décortiquant, ne pas avoir froid aux yeux pour faire des observations. Au-delà de tout ceci, je me battrai pour que les femmes soient mieux représentées dans les instances de prises de décision. Par ailleurs, nous travaillerons pour que les préoccupations des jeunes soient prises en compte puisqu'ils représentent les 70% de la population béninoise. Ils constituent une bombe latente. Il faut donc les occuper en lui trouver des projets susceptibles de leur permettre de s'épanouir… »
Abraham Daniel Zinzindohoué, Elu dans la 16ème circonscription électorale
«…C'est des impressions normales. Je ne suis pas nouveau dans la maison, c'est la troisième fois. J'ai fait la première législature celle qui était la meilleure, la plus huppée, que celle-ci qui est aussi la première après la réforme du système partisan soit à la hauteur de la première après le renouveau démocratique. Mes impressions sont bonnes, j'ai vu d'autres collègues, d'autres camarades qui ont tous le sourire que ce soit de l'Union progressiste et du second parti qui était notre challenger au cours des élections législatives qui viennent de terminer. Comme vous le savez certainement, nous étions en séminaire, en atelier d'échange, nous voulons être une formation de référence, nous voulons que les partis politiques se comportent autrement que ce que nous avons vécu jusque-là. Que cela soit de véritables partis politiques où on forme les militants, où on forme les cadres, où on se prononce sur l'actualité politique. Que ce ne soit plus des combinaisons d'antan, des alliances de circonstances qui ne durent que le temps d'un feu de paille. Nous voulons vivre vraiment en parti de référence, c'est ça qui a expliqué notre atelier d'échange où il y a de nouveaux collègues, des nouveaux élus à qui nous avons présenté un peu l'organisation du parlement, les différents organes et leur donner quelques bribes de ce qu'ils sont venus faire. Vous savez que moi j'aime bien la reddition des comptes. Pour mes deux premières mandatures, j'ai un écrit intitulé « Ma part de législature », c'est imprimé par la Croix du Bénin et c'est sorti en 2012. Quand vous parcourez un peu cet ouvrage, vous voyez le rôle du député, qu'est-ce qu'un député, qu'est ce qu'il fait de façon concrète, le vote des lois, la rédaction comment cela se fait, le contrôle de l'action gouvernementale en questions écrites, orales avec ou sans réponse, j'ai illustré cela par le travail que j'ai fait personnellement et en collaboration avec d'autres députés. Donc c'est pour vous dire que cela fait un peu plus d'une dizaine d'année qu'on a rompu avec le parlement, mais comme on dit chez nous, quand on comprend une langue on ne l'oublie pas. Donc je n'ai pas oublié les réflexes de parlementaire…»
Abdel Kader Gbadamassi, élu de la 15ème circonscription électorale
«…Mes impressions sont d'abord bonnes puisque c'est la première fois que je suis élu député à l'Assemblée nationale. Nous sommes en plein apprentissage puisque nous sommes d'accord avec le nouveau système. Contrairement à ce que disent les gens, notre élection n'a pas du tout été facile. J'adhère à ce nouveau système parce qu'un pays qui se faire respecter ne plus continuer avec plus de 200 partis politiques. Certains opposants disent que nous sommes partis aux élections avec deux partis politiques. Mais en réalité, dans ces deux blocs là, il y a une kyrielle de partis politiques. Je viens d'une autre formation politique et je me retrouve dans le Bloc Républicain. Pour l'instant, nous avons 36 députés en attendant la décision de la Cour constitutionnelle par rapport aux recours que nous avons déposés… »
Robert Gbian, élue dans la 7ème circonscription électorale
«…Ce n'était pas gagné d'avance. Nous avons été élus sur la liste de l'Union Progressiste après une campagne électorale dure. Nous sommes réélus et nous voilà à l'Assemblée nationale pour remplir les formalités administratives en attendant notre installation le jeudi 16 mai 2019. Lorsque nous allions aux élections, personne ne pouvait savoir quel parti serait majoritaire et quel parti serait minoritaire. Quels que soit les résultats, notre rôle est de contribuer au développement de notre pays à travers les lois que nous allons initier et adoptées… »
Gérard Gbénonchi, élu de la 11ème circonscription électorale
«…Mes impressions sont d'abord celles de satisfaction. Mais je ne peux pas parler de satisfaction sans faire un feed-back pour déplorer les incidents malheureux qui ont émaillé le jour du scrutin du 28 avril 2019 et les jours d'après. C'est déplorable qu'au 21ème siècle, nous puissions assister à de pareilles scènes Bénin. Les gens ont essayé d'endeuiller notre démocratie et ce n'est pas. J'ai donc une pensée à tous ceux qui ont perdu leur vie, les personnes éplorées, ceux qui ont perdu des biens matériels et ceux qui ont été blessés. Je parlais tantôt de satisfaction parce que nous avons pu franchir le cap. Nous sommes allés aux élections suite à des réformes douloureuses comme la réforme du système partisan. Si c'est le prix à payer pour que notre pays tourne une nouvelle page, il le fallait. Par ailleurs, je suis heureux que l'Union Progressiste sortent gagnante de ces élections avec 47 députés élus sur les 83 que compte le Parlement. Je suis enfin heureux d'appartenir à la 8ème législature. Nous allons continuer le travail que nous avons commencé à la 7ème législature… »
Edmond Agoua, élu de la 13ème circonscription électorale
«…Vous devriez faire le constat que les députés qui ont été élu sont un peu particulier puisqu'avec la réforme du système partisan, les choses vont changer au niveau des têtes morales et au niveau de notre pays. C'est vrai qu'il y a eu 2 listes qui ont accepté de compétir, mais la tâche n'a pas du tout été facile sur le terrain. On s'est battu au sein de l'Union Progressiste comme ça se doit pour revenir avec un nombre important de députés (…) En conclusion, c'est nous qui dirigeons le Parlement en appui avec les autres collègues députés. Mais les grandes décisions partiront de tous les camps. Je voudrais inviter les uns et les autres à nous accompagner dans la dignité, dans l'intégrité et dans la vérité. Vous aurez à constater que les choses vont désormais changer et positivement. Après l'indépendance de 1960, nous nous sommes libérés à partir de 1990 d'un certain nombre de comportements. Nous ne pouvons pas dire que nous avons connu un réel développement. Ce qui est à la base du ralentissement du développement, c'est le système partisan (…) Le grand nombre de partis politiques déchire le tissu social et même au sein des familles. La tâche n'a pas été du tout facile sur le terrain… »
Les impression à chaud des membres du bureau 8ème législature après leur élection
Mariam Chabi Talata épouse Zimé Yérima, PVP
"...Nos défis ont un rapport avec nos statuts. Nous sommes là pour voter des lois qui vont réguler le vivre ensemble au Bénin. Nous sommes également là pour contrôler l'action du gouvernement. Seuls, nous ne pouvons pas relever ces défis. Nous avons besoin des journalistes et de l'ensemble des béninois parce que nous les représentons. Nous serons toujours à côté d'eux pour recueillir leurs avis et savoir ce qui va dans le sens de leurs besoins. Nous ne pourrons rien faire sans les Béninois et nous promettons, avec leur accompagnement, de faire autrement que les autres (...) Vous savez les conditions dans lesquelles les élections ont eu lieu. Vous savez aussi que parmi les Béninois, il y en a qui doutent de nous. Nous avons alors plus de défis que les autres mandatures. Nous avons à faire nos preuves. Nous avons à montrer aux Béninois que la qualité d'un député n'a rien à voir avec les conditions de son élection. Nous savons que notre élection n'a pas été une élection fantaisiste. C'est vrai qu'il y en a qui affirment que nous sommes des députés nommés. Non. Je sais les conditions dans lesquelles mes collègues et moi avions bataillé pour être ici (...)
Une seule personne n'a pas décidé de ma présence au Parlement. C'est ce que je recherchais depuis. C'est ce qui a commencé et je pense que nous devons continuer dans ce sens (...)
Je ne suis pas de ceux qui pensent qu'il faut nécessairement être philosophe pour bien gérer. N'importe qui, doué de bons sens peut gérer un bien commun.
Nous allons travailler avec les autres. Nous avons besoin de leurs expériences. Il n'y a pas que les philosophes dans ce bureau. Nous avons besoin de tous les profils pour construire ce pays..."
Le Président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou, décline sa vision après son élection
«...Mes impressions sont celles que j'ai déjà exprimées lorsque je faisais mes mots de remerciements. Je veux dire que le Bénin est un pays qui n'a pas besoin d'un Parlement avec fracture au niveau de la population. Nous sommes entrés en fonction dans un contexte tout particulier et je voudrais comme je l'ai dit tout à l'heure, remercier la population de Porto-Novo qui nous a permis de tout faire dans la sérénité depuis hier jusqu'aujourd'hui. La ville est calme depuis hier. Le pays est calme. A l'Assemblée nationale, tout s'est fait avec une cérémonie sobre et digne. Je pense que tout est à l'honneur du peuple béninois et mes sentiments sont des sentiments de joie et d'action de grâce au Seigneur. Tout à l'heure je disais que pour le moment, l'objectif est de redonner confiance au peuple béninois à travers un Parlement qui respecte son Règlement intérieur. Avec le règlement intérieur tout y est. Il faut d'abord régler le comportement même du député au niveau de l'hémicycle, les retards, l'absentéisme, un peu comme il faut révolutionner tout ce qui se fait. Cela permettra de redonner confiance au peuple à travers nos comportements. Et constitutionnellement, vous connaissez les deux axes de nos actions en tant que députés. Par rapport au vote, c'est de voter des lois de façon à ce que cela impacte véritablement et positivement nos populations. C'est de recueillir leurs préoccupations autant que faire se peut avant de légiférer. Il faut qu'aujourd'hui, nous légiférons à partir des préoccupations de nos populations et non à partir de ce que nous nous aurions voulu. Il faudrait désormais les intéresser, il faudrait rénover aujourd'hui l'activité du député sur le chemin du village qui va recueillir d'abord les préoccupations, les analyser et au besoin corriger avant de faire le vote. Le deuxième challenge est le volet sur lequel on nous attend le plus. Je pense que c'est le contrôle de l'action gouvernementale. Et là, vous savez que les questions écrites, les questions orales, tout ne dépend pas non plus des ministres. Si nous révolutionnons notre comportement à l'Assemblée nationale, je pense que les membres du gouvernement seront à l'aise. Figurez-vous un membre du gouvernement qu'on convoque à dix heures, et il vient, et il est là, et c'est le soir à dix-neuf heures qu'on dit que cela ne tient plus de revenir encore le jeudi qui suit. C'est nous-mêmes qui martyrisons les membres du gouvernement. Nous voulons changer de comportement, de manière à ce que la complémentarité là soit une réalité et que le membre du gouvernement qui vient pour s'expliquer, parce que d'abord c'est dans l'intérêt du peuple, qu'il ne ressente pas ça comme une torture morale. Qu'il ne voit pas que le Parlement est au-dessus de l'exécutif et par rapport à cela, le membre du gouvernement se sent chosifier, se sent comme un être à part. Désormais, nous voulons qu'il se sente chez lui et cela dépend de notre comportement. Lorsque nous programmons quelque chose, il faudrait réellement que lorsqu'il arrive, il se sente chez lui et qu'il explique effectivement ce pourquoi on l'a invité de manière à ce que le peuple ait désormais confiance en nos actions. Sur le volet du contrôle de l'action du gouvernement, nous avons beaucoup d'effort à faire, à commencer par le changement de comportement au niveau des députés eux-mêmes...»
Délonix Kogblévi, Deuxième Secrétaire parlementaire
"...Je voudrais sincèrement remercier Dieu le tout puissant et remercier les uns et les autres, tout ceux qui ont contribué à ce que je sois ici aujourd'hui. La tâche qui est devant nous, elle est immense et ensemble, nous devons nous y atteler pour améliorer le mieux-être des populations par rapport aux textes de loi que nous aurons à prendre. Vous avez pu constater avec moi que tout s'est bien passé et tout sera ainsi. Le Bénin et le Bénin étonnera toujours..."
Robert Gbian, du 2ème vice-président de l'Assemblée nationale
«…Avant de répondre à votre question, permettez-moi d'abord de rendre grâce à Dieu qui nous a permis de procéder à l'installation de la 8ème législature et à l'élection du bureau de l'Assemblée nationale pour les 4 prochaines années sans aucun incident. Pour répondre à votre question, je dirai que c'est un sentiment de joie et d'engagement qui m'anime. C'est un sentiment de joie parce que ce n'était pas gagné d'avance et un sentiment de joie parce que nous sommes désormais appelés à accompagner le président de l'Assemblé nationale élue, Louis Vlavonou, avec abnégation pour plus de rayonnement de notre institution au plan national, régional et international. Ce qui s'est passé dans la soirée du vendredi 17 mai 2019 avec l'élection du bureau du Parlement, 8ème législature est l'expression même de la démocratie. Nous sommes membres du Bloc Républicain et notre parti a obtenu 36 sièges à l'issue des élections législatives contrairement au parti Union Progressiste qui s'en est sorti avec 47 sièges. La preuve qu'il n'y a jamais eu de match amical entre les deux partis politiques est que le président de l'Assemblée nationale élu est bien issu du parti majoritaire. Il nous faut désormais nous mettre à la tâche pour relever les défis qui se dressent devant nous pour le bien-être des populations béninoises que nous représentons ici à l'Assemblée nationale. Nous sommes conscients des réalités que vit le peuple béninois et nous mettrons tout en oeuvre pour les représenter dignement à travers les lois que nous voterons, le contrôle de l'action gouvernementale et surtout la réédition des comptes car il faut que les populations soient régulièrement informées de ce que nous faisons au Parlement… »
Léonel EBO