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Suite à l’audit des enseignants reversés en 2008 sous le régime Yayi
Des faux diplômés jonchent la fonction publique (Des Togolais, Nigériens, Ivoiriens et Burkinabè dans le lot)
Le pdt Patrice Talon invité à arrêter la saignée pour la délivrance de l’adminis


Dans sa logique de lutte contre l’injustice et la corruption sous toute sa forme, le gouvernement du Président Patrice Talon vient une fois encore de mettre la main sur des détenteurs de faux de diplômes, qui ont envahi l’administration publique depuis 2018, sous le régime de l’ancien président Boni Yayi, jusqu’à ce jour. C’est sous le contrôle de la Commission nationale de vérification de l’authenticité des diplômes que ces derniers ont été épinglés, pendant que l’évaluation des 18.000 enseignants constitue une préoccupation majeure pour le Président Talon et son équipe depuis peu.
Désormais au Bénin, sous le régime de la rupture, les faux diplômés n'auront plus droit de cité dans l’administration publique. C’est l’autre engagement et détermination du Président Patrice Talon et son équipe gouvernementale. En effet, très soucieux de la transparence et de la qualité dans tous les domaines, le gouvernement a décidé de voir clair les choses. Ainsi, outre le niveau relativement bas de certains supposés enseignants (il y en a, qui étaient des couturiers, hôteliers et autres et agglutinés dans le lot) dénoncé, il ressort qu’à chaque contrôle de la Commission nationale de vérification de l’authenticité des diplômes, des brebis galeuses sont épinglées. C’est donc clair que, depuis 11 ans, la fonction publique béninoise est envahie de nombreux cas de faux diplômés et qui perçoivent de l’argent du contribuable et profitent allègrement d’un poste qu’ils ne méritent pas. Au même moment que des milliers de vrais diplômés composent pour se faire recruter par l’Etat. Cette fois-ci, il y a une multitude de faux diplômés, qui ont été découverts à la suite de l’audit du reversement de 18.000 enseignants dans la fonction publique en 2008. Et ceci dans le respect du principe du contradictoire. L’autre chose plus grave à préciser est que, dans leur rang, des ressortissants des pays voisins dont des Togolais, Nigériens, Ivoiriens, des Burkinabè y figurent et profitent sans aucune gêne des ressources financières du contribuable béninois. Quel crime ! C’est donc clair que le régime défunt, dit de la continuité, de la refondation ou même du changement a perverti l’Etat béninois. C’est pourquoi, le gouvernement du président Talon est invité par des observateurs et analystes politiques à trouver le mécanisme nécessaire pour définitivement prévenir la fraude afin de décourager les détenteurs de diplômes falsifiés dans l’administration béninoise depuis des années. Au regard des résultats de cet audit, on comprend aisément pourquoi, ces enseignants s’opposent farouchement contre leur évaluation, auquel le gouvernement en place accorde un prix. Mais le président Talon et les autres acteurs concernés ne doivent en aucun cas céder aux chantages, pressions et à la complaisance afin de délivrer définitivement l’administration publique des faussaires.


A.H.
 
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