Les deux principales personnalités mises en cause dans le dossier tentative de coup d’Etat au Bénin ont une seconde fois été présenté à la CRIET ce jeudi 17 octobre 2024. L’homme d’affaires Olivier Boko, ami du chef de l’Etat et l’ancien ministre des sports, Oswald Homéky étaient devant la commission d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). C’est dans le cadre de l’affaire coup d’Etat pour lequel ils sont poursuivis.
L’opérateur économique Olivier Boko et l’ex ministre des sports Homéky à nouveau devant la commission d’instruction de la CRIET. Tous deux accusés dans l’affaire coup d’Etat déjoué qui alimente les débats depuis quelques semaines au Bénin, ont été auditionnés à nouveau devant la commission d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). De sources proches de la CRIET, l’audition de ce 17 octobre 2024, a lieu à hui clos, et l’ex ministre des sports était le premier à être reçu dans la matinée. Il a été assisté par les avocats Timothée Yabi, Okoundé et Agossou. Ensuite, c’est l’homme d’affaires Olivier Boko sera également auditionné par la CRIET. Toujours selon les mêmes sources, les deux ont été auditionnés séparément, et sur procès-verbal. Déjà le lundi 14 octobre dernier, le commandant de la Garde républicaine, Dieudonné Tévoèdjrè a été auditionné à nouveau en tant que témoin. Nous renseignent les mêmes sources. Dans ce même dossier, le directeur administratif et financier de Rok Nieri, beau-frère de Olivier Boko a été convoqué pour son audition devant la commission d’instruction.
Pour rappel, Olivier Boko et Oswald Homéky ont été interpellés dans la nuit du lundi au mardi 24 septembre 2024, pour une affaire de coup d’Etat contre le régime du président Patrice Talon. Après une première audition à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme le 1er octobre 2024, ils sont été placés sous mandat de dépôt. Les deux prévenus sont poursuivis pour « atteinte à la sûreté de l’Etat, corruption d’agent public, et blanchiment de capitaux ».
Léonel EBO